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La mise en oeuvre de voies express cyclables reliant le Brabant wallon et Bruxelles

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 121 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 03/12/2019
    • de COLLIGNON Christophe
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Dans un article de L’Écho du 26 novembre, repris le lendemain par la Dernière Heure, Monsieur le Ministre annonce, avec sa collègue bruxelloise Elke Van den Brandt, sa volonté commune de créer un réseau de voies express cyclables dans un rayon de 30 kilomètres autour de Bruxelles, et donc en partie dans le Brabant wallon.

    Selon les informations communiquées dans les médias précités, des études sont d’ores et déjà en cours pour un tracé longeant la ligne ferroviaire 124 de Waterloo à Bruxelles, d’autres suivant les chaussées de Waterloo et de La Hulpe, ou encore le long de l’autoroute E411 et du canal Charleroi-Bruxelles vers Tubize.

    La mesure s’inscrit dans une logique de mobilité incluant la lutte contre la pression automobile et la limitation de l’utilisation de la voiture, en concordance avec nos objectifs climatiques.

    Monsieur le Ministre peut-il préciser les tracés exacts des cinq « autoroutes cyclistes » évoquées ?

    Quel budget estime-t-il devoir consacrer à chacun de ces projets ?

    La Région bruxelloise sera-t-elle partie prenante dans leur financement ?

    Dans quels délais pense-t-il que ces aménagements pourraient être réalisés et mis à disposition des utilisateurs ?

    Les différents tracés nécessiteront-ils des expropriations ?

    La création de telles « autoroutes cyclistes » répond-elle à une réelle demande ?

    Dispose-t-on de statistiques, de sondages ou autres études attestant de l’intérêt de la population à ce propos ?
  • Réponse du 08/01/2020
    • de HENRY Philippe
    La réalisation de plus d’infrastructures de qualité pour les vélos constitue effectivement un levier pour réduire l’usage de la voiture.

    À ce titre, des voies plus prioritaires constituent une solution pour rejoindre la région Bruxelloise depuis le Brabant wallon, dont une dénomination plus appropriée qu’« autoroute vélo » devra sans doute être adoptée pour ne pas créer de confusion de sens. Il y a évidemment un point commun avec la notion d’autoroute, à savoir relier rapidement deux points séparés par une longue distance, mais il y a aussi de nombreuses différences. L’emballement médiatique à la suite de cet article et les nombreux échos positifs démontrent l’intérêt pour une telle infrastructure par les acteurs et les cyclistes. 

    Il y a effectivement, à ce stade, cinq itinéraires qui ont été identifiés. Toutefois, tous les tracés précis n’ont pas encore été étudiés.

    À ce stade, nous débutons une concertation avec les régions voisines afin d’étudier les mêmes itinéraires, d’offrir aux cyclistes une continuité dans l’aménagement. Cette concertation se fera également sur le type d’infrastructure à prévoir.

    C’est la direction de la planification du SPW MI qui sera chargée de mener cette coordination avec les autres régions. La province du Brabant wallon, les communes concernées et la direction territoriale du Brabant wallon seront bien entendu également associées aux processus.

    Il est donc trop tôt pour communiquer à l’honorable membre un calendrier et des axes prioritaires.

    Le coût de ces infrastructures sera estimé le moment venu.