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Les zones à risque pour les piétons

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 76 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 16/12/2019
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Lors du week-end du 21 et 22 novembre 2019, un jeune sortant de boîte de nuit s'est fait faucher sur la route N6 à hauteur d'Asquillie. Manque d'éclairage, manque de passage piéton, manque de restrictions de vitesse dans des zones dites à risque ou à haut potentiel d'accident sont souvent signalés pour cette chaussée et, pourtant, ce fait n'est pas unique en Wallonie.

    Quelle est la position de Madame la Ministre concernant cette problématique ?

    Quelles sont les dispositions envisagées pour contrer l'ensemble de ces éléments mettant en lumière un véritable danger pour l'ensemble des usagers de la route ?

    Parfois bien connues de certaines communes, des solutions ne sont pas mises en place pour encadrer et améliorer la sécurité de ces axes.

    Quelles sont les solutions qu'elle envisage afin d'inciter les communes à prendre des mesures concrètes et efficaces pour ces zones à haut risque d'accident très présent en Wallonie ?
  • Réponse du 13/01/2020
    • de DE BUE Valérie
    Un mort, un blessé, un accident, c'est toujours un de trop. L'accident cité de la nuit du 21 au 22 novembre est d'autant plus attristant que la victime était un jeune de 22 ans, plein d'espoirs pour la vie et engagé dans la vie locale notamment au club de football de Frameries.

    Un accident est le résultat d'un malheureux concours de circonstances qu'il est souvent complexe de déterminer complètement. C'est pourquoi les solutions sont rarement simples et connues, mais plutôt complexes et difficiles à traduire en actions concrètes et visibles par le public.

    Plusieurs démarches sont d'application pour gérer la sécurité des infrastructures routières régionales. Une des démarches est de repérer objectivement les lieux de concentration d'accidents de la circulation. Une cartographie des accidents corporels de la circulation est réalisée au sein du SPW et mise à disposition des communes. Ces zones à risque sont traitées prioritairement.

    Une autre démarche est l'inspection régulière du réseau routier en vue d'assurer l'intégrité et l'opérationnalité du réseau en exploitation, mais aussi d’identifier les problèmes liés à la sécurité routière et de prévenir les accidents.

    Les démarches de gestion de la sécurité routière prennent également en compte les plaintes des riverains, des usagers et des autorités locales. Les plaintes relativement simples sont directement traitées par la direction des routes concernées. Les dossiers plus complexes sont traités en Commission provinciale de Sécurité routière (CPSR) composée de tous les acteurs comme les autorités locales, la zone de police, les divers services de l'administration régionale dont le service spécialisé des déplacements doux et de la sécurité des aménagements routiers, le TEC.

    L'objectif de la CPSR est de déterminer les mesures adaptées et concertées pour traiter le dossier mis à l'ordre du jour.

    L'ensemble des démarches de gestion de la sécurité routière sont explicitées dans les lignes directrices actualisées du 23 mai 2016 mettant en œuvre le décret du 22 décembre 2010 relatif à la sécurité routière.

    Les autorités locales sont invitées à appliquer des démarches similaires pour les réseaux routiers dont elles sont gestionnaires.

    Pour les assister et les orienter, la Région finance les plans communaux de mobilité (PCM) qui contiennent un volet sécurité routière. Par ailleurs, les conseillers régionaux en signalisation et sécurité routière procurent également un service gratuit d’expertise et d’appui aux communes.

    Pour ce qui est des aménagements en tant que tels, ils ressortent des compétences de mon collègue, Philippe Henry, pour les routes régionales ou des autorités communales et de mon collègue Pierre-Yves Dermagne pour les routes communales.