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Les dégradations des radars wallons

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 89 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 13/01/2020
    • de MATHIEUX Françoise
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Les radars fixes font parfois l'objet de dégradation, notamment ceux présents sur le réseau routier wallon.

    S'il s'agit d'un boîtier radar régional, ces coûts sont pris en charge par la Wallonie dans le cadre d'un marché d'entretien avec recherche de l'auteur pour récupération des montants.

    À combien s'élève la facture de ces faits par année pour la Wallonie ?

    La Wallonie dispose-t-elle d'une assurance pour couvrir les dégâts contre des faits de ce type ?

    Madame la Ministre envisage-t-elle un renforcement des mesures de sécurité autour de ces appareils ?

    Les fournisseurs semblent améliorer régulièrement la sécurité intrinsèque des appareils. Des caméras complètent-elles le dispositif ?
  • Réponse du 30/01/2020 | Annexe [PDF]
    • de DE BUE Valérie
    Le tableau détaillé en annexe reprend l’ensemble des constats de dégradations observés en cette année 2019 pour les radars hors autoroutes gérés par la Région. Le montant total des réparations s’élève à 65 000 euros HTVA.

    La Région wallonne ne dispose pas de contrat d’assurance puisqu’elle est son propre assureur. Elle procède donc à la récupération directement des frais de réparations des dégâts. Toute dégradation doit faire l’objet d’un dossier « avaries » ouvert au sein de la Cellule du Contentieux général du SPW Mobilité et Infrastructures.

    Différentes mesures passives et actives de sécurité et de protection sont prises, mais l’honorable membre comprendra aisément qu’elles ne soient pas divulguées.

    Indubitablement, le contrôle/sanction doit compléter la sensibilisation faite par les campagnes médiatiques de l'AWSR. La sensibilisation et les contrôles routiers se renforcent mutuellement.

    Rappelons que la vitesse excessive ou inadaptée est un facteur majeur d’insécurité routière. 30 % des accidents mortels sont liés directement à la vitesse excessive ou inadaptée.

    La vitesse intervient sur la fréquence et la gravité des accidents.

    Outre cet aspect « accidents », la vitesse excessive ou inadaptée engendre aussi un fort sentiment d’insécurité auprès des usagers vulnérables comme les piétons et les cyclistes, ainsi qu’auprès des riverains.