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Les fonctionnalités des nouvelles caméras de surveillance du réseau routier wallon

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 173 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 13/01/2020
    • de MATHIEUX Françoise
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    « Ceci n'est pas un radar pour verbaliser les excès de vitesse. Merci de ne pas le vandaliser ». Ce message se trouve en bas de certaines caméras placées sur le réseau routier wallon, notamment sur plusieurs poteaux électriques le long de la Nationale 5.

    La SOFICO a placé des caméras sur les autoroutes et nationales wallonnes afin d'améliorer la mobilité, notamment pour le comptage des véhicules.

    Concrètement, les informations récoltées vont permettre de développer de nouveaux services aux usagers, notamment l'information en temps réels.

    Ce sont des caméras intelligentes qui ont été placées sur notre réseau. Elles se composent d'une caméra ANPR pour lire les plaques, d'une caméra offrant une vue globale sur le trafic, d'un détecteur des OBU pour la redevance kilométrique des camions et d'un radar pour calculer la vitesse des véhicules et en déterminer le gabarit. Elles pourraient aussi, si elles étaient paramétrées, identifier la plaque d'immatriculation d'un véhicule en excès de vitesse, ou vérifier si le conducteur n'utilise pas son GSM en conduisant.

    Par ailleurs, ces dispositifs existent également en version « mobile ».

    Bref, de multiples fonctions sont encore exploitables. Est-ce la volonté des autorités wallonnes à l'avenir ?

    Les états généraux de la sécurité routière auront lieu en 2020 et la question y sera abordée.

    Comment gérer l'aspect vie privée si ces caméras devaient intervenir dans ce cadre de verbalisation ?

    Quelle serait la législation à adapter ?
  • Réponse du 20/02/2020
    • de HENRY Philippe
    À première vue, les équipements que décrit l'honorable membre sont les installations du projet Trademex. Le projet a pour objectifs la réalisation de comptages probants ainsi que la collecte des informations trafic sur le réseau structurant en vue d’améliorer la gestion du trafic, mais pas la verbalisation d’infractions.

    Le message se trouvant en bas de certaines caméras « Ceci n’est pas un radar pour verbaliser les excès… » a pour objectif de limiter les actes de vandalisme sur les équipements, et ce, apparemment, avec un certain succès d’ailleurs.

    De multiples fonctions sont effectivement encore exploitables en tant que radar tronçon ou pour visualiser les plaques d’immatriculation dans le cadre d’investigations policières.

    Exploiter d’autres fonctions nécessiterait cependant des investissements supplémentaires tant en matériel qu’en développements au niveau des softwares.

    À ce stade, il n’y a pas d’intention d’exploiter ces équipements au-delà de leurs fonctions actuelles.

    Par ailleurs, pour ce qui concerne l’exploitation des données, la matière visée sort du champ de mes compétences, car elle concerne ma Collègue du Gouvernement wallon Valérie DE BUE, Ministre de la Fonction publique, de l’Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière.

    Je l'invite donc à l’interroger.