Les nouvelles lignes de bus dans l'arrondissement de Verviers
- Session : 2019-2020
- Année : 2020
- N° : 194 (2019-2020) 1
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Question écrite du 21/01/2020
- de FREDERIC André
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
En réponse à cette dernière, Monsieur le Ministre écrit qu'il est nécessaire de prendre du recul afin d'avoir une vue globale sur la situation et que les moyens actuels tant en matériel roulant qu'en personnel sont limités au sein des TEC Liège-Verviers et que certaines lignes existantes ne peuvent pas être assurées
C'est avec étonnement que je lis sa réponse. Bien que je sois d'accord avec le premier élément, je m'étonne du second.
En effet, il est inutile de lui rappeler que le Gouvernement prévoit - dans sa Déclaration politique régionale - de mettre tout en œuvre et d'investir massivement dans le développement des alternatives à la voiture individuelle dans le cadre des déplacements.
Les jonctions entre Malmedy/Spa et Malmedy/Eupen doivent être reliées par une ligne de bus directe. Les possibilités existantes ne permettent pas aux usagers d'effectuer ces trajets dans des conditions convenables.
Conformément à ce que prévoit la Déclaration politique régionale, quels moyens Monsieur le Ministre compte-t-il mettre en œuvre pour faire en sorte que les TEC Liège-Verviers puissent assurer les lignes existantes, mais aussi développer de nouvelles lignes ?
Réponse du 14/02/2020
- de HENRY Philippe
Le premier est en rapport avec la disponibilité du matériel roulant : un certain nombre de bus articulés sont en fin de vie, et beaucoup de bus hybrides rencontrent une période de maladies de jeunesse. Pour y remédier, le renouvellement de la flotte se poursuit avec, notamment, l’acquisition de +/- 150 véhicules hybrides, étalé sur les deux prochaines années. Une pression maximale est également mise sur le fournisseur des bus posant souci.
Le second problème concerne le manque de chauffeurs, et ce particulièrement dans la région de Liège-Verviers. Cette direction territoriale accusait en effet un déficit de 59 chauffeurs au second semestre de 2019. Depuis, les procédures ont été modifiées, et 6 chauffeurs sont recrutés tous les 15 jours. Ce rythme sera poursuivi tant que l’effectif n’est pas revenu à l’équilibre, ce qui devrait être le cas à la fin du premier trimestre 2020 compte tenu des départs prévus.
Parallèlement à cela, une gestion prévisionnelle des départs plus proactive se met en place.