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La sécurisation du tronçon de la N59 Chapelle-lez-Herlaimont-Anderlues

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 195 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 21/01/2020
    • de SAHLI Mourad
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Dans le cadre de la Déclaration de politique régionale, le Gouvernement wallon s'est donné pour objectif d'adopter un Plan infrastructures de mobilité, ajusté jusqu'à 2025, dont le budget global sera de 2 milliards d'euros.

    Comme Monsieur le Ministre le sait, le Plan mobilité et infrastructures 2019-2024, adopté en avril dernier, reprend notamment parmi ses objectifs la poursuite de la remise en état, la sécurisation et la modernisation du réseau routier.

    En ce sens, bien que le Gouvernement wallon se soit fixé pour ligne de conduite de ne pas entamer l'étude ou la réalisation de nouvelles voiries ou d'extension de voiries, la DPR prévoit expressément une exception portant sur la réalisation de travaux de sécurité.

    C'est précisément à propos d'une question se rapportant à la sécurisation de notre réseau, notamment, la N59, que je souhaite le questionner aujourd'hui.

    Plusieurs milliers de conducteurs utilisent journellement la N59, Seneffe direction Thuin et passant par les Communes de Chapelle-lez-Herlaimont, Morlanwelz et d'Anderlues. Bien qu'une partie de cette nationale soit sécurisée jusqu'à hauteur de Morlanwelz, par essentiellement, des ronds-points, le tronçon Morlanwelz-Anderlues ne l'est pas et constitue un réel danger pour les citoyens de nos communes.

    En effet, ce tronçon dessert deux villages peuplés de plusieurs milliers d'habitants. En réalité, il s'agit du croisement entre cette nationale et les entrées des villages (deux entrées vers Piéton (Chapelle-lez-Herlaimont) et deux autres vers Carnières (Morlanwelz)). Or la conception de la voirie à ces endroits est telle que les dispositifs imaginés ne sont pas suffisants. En effet, suite à de nombreux accidents, parfois mortels, les services du SPW ont réduit la vitesse à 90 km/h et à 70 km/h à hauteur des entrées des deux villages accompagnés de la réduction de la voirie.

    Malheureusement, ces dispositifs ne sont pas suffisants. Sortir ou rentrer dans ces deux villages est un réel calvaire pour les citoyens qui doivent utiliser ce tronçon pour, soit conduire leurs enfants dans différentes écoles de la région, soit se rendre dans les communes voisines Morlanwelz, Anderlues, Thuin, Fontaine-l'Evêque ou bien pour rejoindre les grandes villes via les E42 et la E19 (Mons, La Louvière, Liège, Bruxelles).

    Les habitants de ces communes sont en attentes d'une Wallonie qui les protège. L'aménagement de ronds-points ou l'installation de feux lumineux peut constituer une solution. C'est la raison pour laquelle je souhaite attirer particulièrement l'attention de Monsieur le Ministre sur la nécessité de sécuriser ces deux endroits dans le cadre de la mise en œuvre du Plan infrastructures de mobilité.

    Peut-il m'informer sur les intentions du Gouvernement quant à la sécurisation de ce tronçon ?

    Peut-il charger ses services d'étudier rapidement la problématique afin d'envisager la réalisation d'un giratoire ou à défaut, des feux lumineux à ces endroits ?
  • Réponse du 20/02/2020
    • de HENRY Philippe
    La sécurité est un sujet important.
     
    La N59, dans sa section comprise entre le carrefour dit du « Placard » (N59+N563) et le rond-point Georges Marcelle (accès à Anderlues), est pourvue de carrefours francs, munis de vire-à-gauche.
    Cet axe, à 2x2 voies, fait l’objet d’un régime de vitesse de 90 km/h et de réductions à 70 km/h aux abords desdits carrefours. Ces aménagements actuels sur cette section ont été réalisés voici de très nombreuses années.

    Les carrefours sur cet axe (carrefour du Placard, carrefours de la Rue du Houssu et de la Rue Beauregard, le carrefour de la Rue Sterckx) ont jadis, fait l’objet d’une liste de besoins développée par mon administration. Ils n’ont cependant jamais été repris par l’ancienne majorité dans le Plan Infrastructure.

    Je dois donc examiner dans quelle mesure il sera possible de financer une amélioration de la sécurité des tronçons qui fait l’objet de la question au cours de cette législature, en tenant compte des nombreuses demandes qui me sont adressées et du budget disponible.