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Le recyparc mobile

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 128 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 28/01/2020
    • de MATHIEUX Françoise
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Le Bureau économique de la Province de Namur (BEP) a lancé en mai dernier un projet pilote de recyparc mobile.

    Un parc itinérant pour permettre aux personnes rencontrant des problèmes de mobilité de trouver une solution au cœur de leur village.

    La phase test s'est déroulée jusqu'à la fin du mois d'août, le bilan semble positif pour le BEP et la formule sera pérennisée. Dès le 1er février, le recyparc mobile reprendra du service.

    Durant la phase de test, neuf communes se sont montrées intéressées. Au total, 70 sorties ont été effectuées. Il y avait 50 visites en mai, et 200 en août. C'est un bel encouragement.

    Selon le BEP, les utilisateurs seraient séduits par la facilité d'accès, l'économie de carburant résultant d'un déplacement réduit, ainsi que par la diminution du temps d'attente sur place.

    Durant le dernier trimestre, un nouvel appel a été adressé aux différentes communes qui travaillent avec le BEP et 26 d'entre elles ont manifesté un intérêt pour avoir un passage du recyparc mobile sur leur territoire. Un service qui n'engendrera pour elles aucun frais supplémentaire.

    Seule la durée varie pour ces communes. Ainsi, dans les communes les plus éloignées, il pourra être installé durant quatre heures.

    Une nouvelle évaluation du système aura lieu en juin.

    Comment et via quelles actions faire mieux connaître le système à la population ?

    Le financement et la mise en place du recyparc mobile ont été possibles grâce à un subside de 50 000 euros octroyé par la Région wallonne. Ce dernier a permis de financer l'achat de la remorque et du véhicule nécessaire pour la tirer et deux emplois de préposés ont été créés.

    Est-il permis de penser que cette première phase est encourageante ?

    Quelles sont les améliorations possibles à ce projet ?

    Ce type de recyparc mobile est-il envisagé par d'autres intercommunales de gestion des déchets ?
  • Réponse du 05/05/2020
    • de TELLIER Céline
    Sur base des constats de la phase test et afin de mieux faire connaître les services rendus par le recyparc mobile, le BEP Environnement a amplifié ses outils de communication à l’attention des communes participantes avec la proposition de folders et d’affiches, et la rédaction d’articles à insérer dans les bulletins communaux et/ou à utiliser via les réseaux sociaux.

    Ce kit de communication a été envoyé aux communes à la fin du mois de décembre 2019 pour assurer la promotion du service qui a redémarré le 3 février 2020.

    Au vu de son caractère décentralisé, le BEP Environnement rappelle que la publicité de ce service de proximité est prioritairement sous la responsabilité des communes. Toutefois, l’intercommunale assure également la promotion du recyparc mobile au travers de son propre réseau de communication, via notamment des informations, des communiqués de presse et un calendrier interactif attaché au calendrier de collecte consultable sur son site internet (https://www.bep-environnement.be/).

    Les résultats de la phase pilote sont encourageants : en octobre 2019, ils ont permis au BEP Environnement de solliciter l’ensemble des communes namuroises, ainsi que la commune limitrophe de Héron.

    Sur les 39 communes adhérentes aux services du BEP Environnement, 30 communes ont répondu favorablement. On peut donc parler d’un véritable engouement pour ce service qui n’engendrera pas de coûts supplémentaires pour les communes en 2020, grâce aux subsides octroyés par la Région wallonne pour l’achat de la remorque et la convention de partenariat avec ServiNam, une société coopérative à finalité sociale.

    En juin 2020, une évaluation complémentaire sera organisée. Elle aura pour objectif de déterminer, commune par commune, les endroits de passage pertinents et ceux qui ne le seraient pas. Ces derniers pourraient alors être remplacés par d’autres lieux de passages plus adéquats, en fonction des demandes des communes.