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Les risques de tremblement de terre en Wallonie

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 41 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 31/01/2020
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    En Belgique, près de 45 tremblements de terre naturels ont été mesurés en 2019 même si seuls trois d'entre eux ont été ressentis localement, selon l'ORB (Observatoire royal de Belgique).

    Parmi ces séismes, 14 ont été provoqués par l'homme, en raison de forage notamment.

    Disposons-nous de statistiques pour les années antérieures ?

    Les risques de tremblement de terre en Wallonie sont-ils plus importants qu'auparavant ?

    Des zones sont-elles plus sensibles que d'autres ?
  • Réponse du 15/06/2020
    • de DI RUPO Elio
    Au cours des 10 dernières années, les sismomètres de l'Observatoire royal de Belgique (ORB) ont enregistré quelque 642 séismes dans notre pays. Parmi ceux-ci, seuls 66 présentaient une magnitude supérieure à 1,9 sur l'échelle ouverte de Richter.

    En règle générale, les sismologues considèrent que les séismes d’une magnitude inférieure ou égale à 1,9 sur l’échelle ouverte de Richter sont non ressentis par la population. À l’échelle du globe, on recense en moyenne quotidiennement 8 000 microséismes de ce type.

    Sur ces 66 séismes potentiellement ressentis en Belgique, quatre seulement présentaient un épicentre en Wallonie, à Sprimont (magnitude 2.3), Spa (2.9), Stoumont (2.1) et Aywaille (2.1).

    L'aléa sismique naturel (risque) est le plus élevé dans l'est de la Wallonie, en Province de Liège et dans les Hautes Fagnes, et dans l’ouest dans le Hainaut. L’ORB considère que l’aléa n'est pas plus important à l’heure actuelle que par le passé.

    Il n'est cependant pas exclu qu’à la lumière de nouvelles études, les cartes d'aléa évoluent dans le futur. Par exemple, s’il s’avère que l'activité sismique en Hainaut au cours du XXe siècle est liée à l'exploitation du charbon, l’aléa sismique naturel pourrait être revu à la baisse dans cette région. De même, l'aléa pourrait évoluer à la hausse à la suite des activités de l’homme, notamment les exploitations géothermiques.