Les investissements de la SOGEPA dans la compagnie Air Belgium et ses conséquences pour l'aéroports de Charleroi
- Session : 2019-2020
- Année : 2020
- N° : 69 (2019-2020) 1
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Question écrite du 31/01/2020
- de BOTIN Frederick
- à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
Cette compagnie belge, installée à l'aéroport de Charleroi depuis 2018, réalise des vols long-courriers vers la Guadeloupe et la Martinique et projette d'étendre ses destinations à Miami et au Congo.
Cette compagnie est donc la première, à l'aéroport de Charleroi, à mettre en œuvre des vols long-courriers, mais également des vols vers les Caraïbes et peut-être plus tard vers l'Afrique centrale et les États-Unis.
La première tranche d'investissement consiste en une conversion en action d'une dette de 687 670 euros d'Air Belgium envers la SOGEPA. La deuxième tranche de 1,25 million d'euros a été injectée par la SOGEPA en échange également de nouvelles actions. Au terme de ces opérations, le capital d'Air Belgium est de 21 937 670 euros.
Ce sont les résultats concluants des premiers vols réalisés par la compagnie aérienne qui ont convaincu la société d'investir et qui mettent ainsi en lumière l'intérêt que peuvent à voir de tels investissements.
L'allongement de la piste de l'aéroport prévu bientôt, et dont le chantier a débuté ces derniers mois, illustre également les ambitions de l'aéroport de pouvoir accueillir des appareils plus gros et donc disposé à des vols long-courriers.
La Région est-elle informée des projets de développement de vols long-courriers supplémentaires de cette compagnie au départ de Charleroi ?
De nouvelles compagnies ont-elles déjà confirmé de nouvelles destinations long-courriers lorsque les travaux d'allongement de la piste seront terminés ?
Réponse du 20/02/2020
- de CRUCKE Jean-Luc
À partir de fin novembre 2020, il est prévu par la compagnie de doubler les fréquences vers les destinations précitées, soit de programmer 4 vols par semaine.
À ce stade, il n’est pas encore question d’autres destinations et des études de marché semblent actuellement en cours.
Concernant l’accueil d’autres vols long-courriers au départ de l’aéroport régional de Charleroi, BSCA analyse avec ses équipes commerciales la possibilité d’accueillir de nouvelles compagnies aériennes.
L’ouverture d’une route aérienne coûte cher surtout pour des vols long-courriers et peut prendre du temps.
S’agissant d’un travail long et fastidieux, l’aéroport ne peut encore rien confirmer à ce jour et n’est pas encore en mesure de divulguer des noms de candidats potentiels.
Je ne peux quant à moi que souscrire à la volonté de diversification affichée par la société de gestion et j’encourage bien entendu le management de cette dernière à poursuivre ses démarches.