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Les dérives de la profession de comportementaliste animalier

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 142 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 31/01/2020
    • de DODRIMONT Philippe
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Comportementaliste animalier est devenu un métier tendance. Pourtant, la prudence est de mise. En effet, les vétérinaires tirent la sonnette d'alarme à l'encontre de certains praticiens qui se prétendent comportementalistes animaliers sans aucune connaissance médicale. Contrairement à un vétérinaire qui a suivi six années de cursus et qui est également formé de manière continue au cours de sa carrière, le comportementaliste animalier n'est pas compétent pour poser un diagnostic. Dès lors, dans certains cas, la santé voire la vie d'un animal peuvent être mises à mal.

    Quel est le rôle exact d'un comportementaliste animalier ? Quelle formation doit-il suivre ? Des contrôles ont-ils été effectués suite à des abus ?

    Madame la Ministre a-t-elle connaissance de dérives liées à cette profession ? A-t-elle une estimation du nombre de comportementalistes animaliers en Wallonie ?
  • Réponse du 28/02/2020
    • de TELLIER Céline
    Au contraire de l’exercice de la médecine vétérinaire, protégé par l’Ordre des vétérinaires et par les dispositions de la loi fédérale du 28 août 1991, la profession de comportementaliste animalier n’est pas reconnue. Cette reconnaissance ne relève pas de ma compétence, qui ne dispose, dès lors, pas d’information sur les chiffres liés à la profession.

    En dehors des normes générales de bien-être animal, il n’existe donc pas de base légale pour verbaliser d’éventuelles « dérives » de comportementalistes animaliers.