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Warneton Industrie - Bilan de la cellule de reconversion - Suivi.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 35 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 14/02/2006
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Commerce extérieur

    Fin novembre 2005, j'interrogeais Monsieur le Ministre sur le bilan de la cellule de reconversion qui avait été mise en place en vue de permettre le reclassement de stravailleurs sur le marché de l'emploi suite à la fermeture de Warneton Industrie.

    Aujourd'hui, Monsieur le Ministre peut-il me dire quel est le bilan qu'il tire de la mise en place de cette cellule ?

    Depuis, la plupart des anciens travailleurs de Warneton Industrie ont-ils pu retrouver un emploi ?

    L'emploi qu'ils ont retrouvé a-t-il un rapport direct avec la formation qu'ils ont pu suivre dans le cadre de la cellule de reconversion ?

    J'estime qu'il est important qu'au regard des dernières statistiques particulièrement inquiétantes en matière de chômage dans l'entité de Comines-Warneton, Monsieur le Ministre puisse me répondre à ce sujet.
  • Réponse du 24/03/2006
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Je prie l'Honorable Membre de bien vouloir trouver ci-joint les éléments de réponse.

    Le 16 décembre 2003, le Bureau exécutif de Forem Conseil a donné son accord pour la mise en place de la cellule de reconversion « Warneton Industrie » pour la période allant du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2004.

    Cette cellule a été installée dans des locaux jouxtant ceux utilisés par la « Maison de l'emploi » et qui ont été mis à disposition par la commune de Comines. Elle a démarré ses activités de manière effective en février 2004 après que des aménagements aient été effectués et que les recrutements en personnel Forem aient été opérés.

    En date du 15 novembre 2004, la situation des ex-travailleurs (166 ouvriers + 45 employés) de « Warneton Industrie » était la suivante :

    Premièrement, au niveau de l'emploi :
    .
    - mise à l'emploi : 62 ouvriers + 17 employés.

    Au terme du dispositif de reconversion, le niveau d'insertion professionnelle atteint (à savoir 38%)

    était en deçà de la moyenne en Région wallonne (qui varie de 60 à 90% selon les cellules). Ceci s'explique, d'une part, par la spécificité des qualifications peu ou pas transposables des ex-travailleurs concernés et, d'autre part, par le nombre de formations toujours en cours au terme de la cellule.
    En ce qui concerne les actions de reconversion entreprises, le bilan était plus encourageant.

    Deuxièmement, au niveau des formations :

    - 22 formations étaient terminées : une soudure, une menuiserie, trois chauffeurs poids lourds, sept caristes, une remise à niveau en français, deux PMTIC, une gestion de stock, une « compétences transversales », une sécurité santé, une sélection médicale - transport des personnes, une électricité, une Autocad (DAO), une néerlandais ;
    - 11 formations étaient non abouties : en attente, remise en cause de la formation, etc ;
    - 29 formations étaient en cours : quatre caristes, cinq permis de conduire, une chauffagiste, trois chauffeurs poids lourds, deux soudure, une animatrice scolaire, une prothésiste dentaire, deux informatique, deux « gestion de stocks », une éducateur, une plomberie, une technicien électro-ménager, une informatique DAO, une soins palliatifs, une chauffeur bus-car, une moniteur d'atelier et une instructeur automobile.

    Le Fonds de la céramique conscient du fait que l'offre d'emploi dans ce secteur était devenue quasiment inexistante dans la région, a décidé de contribuer à la reconversion des travailleurs de « Warneton Industrie »

    De plus, en date du 17 novembre 2004, le comité d'accompagnement de la cellule a proposé que la fin du dispositif soit reportée de deux mois et que la fermeture soit fixée au mois de février 2005.

    En conclusion, malgré un bilan d'insertion professionnelle assez faible et explicable par divers facteurs comme, par exemple, l'environnement socio-économique, ou encore, et déjà invoqué plus haut, le niveau de qualification des travailleurs concernés, on peut raisonnablement penser que le travail effectué au sein de la cellule a porté ses fruits : d'une part, en termes d'insertion pour les travailleurs ayant recouvré un emploi et, d'autre part, en termes d'accompagnement social pour ceux n'ayant pas obtenu d'emploi après plus d'une année de suivi.

    Pour ces derniers, la cellule étant close, je ne dispose pas, à ce jour, de statistiques actualisées. Cependant, afin d'apporter à l'honorable Membre des éléments de réponse mis à jour, j'ai chargé le Forem de réaliser une recherche individualisée pour chaque travailleur. Je ne manquerai pas de lui faire part du résultat de cette recherche dans les meilleurs délais.