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La ligne TEC 51 entre Luttre et Monceau-sur-Sambre

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 255 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 12/02/2020
    • de CLERSY Christophe
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    En octobre 2018, plusieurs parents d'élèves fréquentant l'Athénée de Pont-à-Celles m'avaient rendu attentif à un problème récurrent sur la ligne TEC 51 qui relie Monceau-sur-Sambre à Luttre : le bus étant régulièrement bondé, certains enfants ne peuvent monter à l'intérieur et doivent attendre la navette suivante pour rejoindre leur école. Cette situation n'est pas sans conséquence pour ces jeunes adolescents qui arrivent en retard pour les cours.

    À l'époque, la direction des TEC avait avancé un certain manque de personnel au niveau des conducteurs et des mécaniciens suite à un absentéisme élevé afin d'expliquer cette situation. Par effet domino, cela engendrait parfois un manque de véhicules à la sortie d'où des suppressions de voyages, notamment sur la ligne 51.

    La ligne 51 a en effet une fréquence de l'heure, sauf en heure de pointe le matin où la ligne vers Pont-à-Celles et Luttre est renforcée par trois voyages assurés par des services coupés.

    Plus d'un an plus tard, la situation n'a pas évolué et des problèmes similaires se produisent également en fin de journée à l'heure de sortie des classes.

    Quelle analyse politique Monsieur le Ministre fait-il de ce dossier ?

    Quelles sont les mesures qu'il a prises en lien avec les TEC afin que les trois liaisons prévues en heure de pointe sur la ligne 51 soient bel et bien effectives ?
  • Réponse du 30/03/2020
    • de HENRY Philippe
    La ligne 51, cadencée à l’heure, est effectivement renforcée en heure de pointe du matin et de l’après-midi, afin principalement de desservir l’athénée de Pont-à-Celles.
    4 voyages le matin et 4 l’après-midi permettent donc aux élèves de se rendre à l’école.

    En 2019, l’un de ces 8 voyages journaliers a été supprimé 100 fois pour une raison d’absence d’un chauffeur ou d’un bus indisponible (sur un total d’environ 1 450 voyages potentiellement concernés), ce qui n’est pas négligeable.

    En pratique, lorsqu’il manque un/des chauffeurs, ce sont principalement les services de renforcement qui sont supprimés en première ligne plutôt que les voyages cadencés. Dans certains cas, cela est relativement sans conséquence, mais dans le cas de la ligne 51 cela occasionne des surcharges sur les voyages restants.  

    Afin d’y remédier, la direction territoriale de Charleroi a mis en place et continue de prévoir un plan d’action afin de diminuer les suppressions de voyages pour manque de bus ou de conducteurs afin de tendre vers l’objectif qui lui est fixé par le contrat de service public (99,8 %).

    Concrètement, l’école de conduite interne vient par exemple d’être renforcée afin de pouvoir embaucher plus de chauffeurs en augmentant le nombre de participants aux sessions de formation ; ceci permettant de mieux faire face à la variabilité de l’effectif des conducteurs.

    D’autres mesures visant à améliorer la disponibilité des véhicules ont été implémentées, à l’échelle cette fois de l’ensemble des directions territoriales de l’Opérateur de Transport de Wallonie.
    Ces efforts commencent à porter leurs fruits : on peut constater durant ce mois de février une augmentation du taux de réalisation des services à la direction territoriale de Charleroi, au bénéfice des usagers.

    Le problème d’absentéisme à la direction territoriale de Charleroi se retrouve également dans les autres entités régionales de l’OTW. Les causes en sont multiples, mais il est sûr que le désinvestissement dans les transports publics au cours des dernières années a rendu la situation encore plus compliquée.

    Je compte maintenant rétablir un service public de transport de qualité, et continuerai à mener à bien les efforts nécessaires pour y parvenir.