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Le métier de comportementaliste animalier

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 152 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 14/02/2020
    • de LENZINI Mauro
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Actuellement, la Belgique compte plus d'un million et demi de chiens et, fréquemment, les problèmes de comportement de l'animal peuvent devenir un handicap auquel le maître n'arrive pas à faire face.

    De nombreuses personnes consultent alors un comportementaliste animalier.

    Depuis plusieurs années, ce métier connaît un engouement auprès de la population et dans les médias.

    Or, comme bon nombre de professions liées aux métiers du chien, ce métier n'est pas reconnu par l'État. N'importe qui peut se déclarer comportementaliste sans même avoir suivi de formation et il n'y a pas non plus de contrôle.

    Contrairement aux vétérinaires qui ont suivi six ans de formation initiale et qui se forment de façon continue tout au long de leur carrière, les comportementalistes ne sont pas systématiquement les plus compétents pour poser un diagnostic et peuvent passer à côté d'une pathologie qui pourrait causer jusqu'à la mort du chien.

    Si l'animal présente un comportement problématique, la première chose à faire est de consulter un vétérinaire généraliste. À côté de cela, les vétérinaires peuvent travailler avec des éducateurs canins.
    Il y a place pour les deux professions, mais dans un domaine qui ne cesse d'évoluer, l'encadrement de la formation et le contrôle de l'exercice du métier de comportementaliste seraient sans doute utiles.

    Quelle position a Madame la Ministre sur le sujet ?

    Ne devrait-on pas réglementer la profession de comportementaliste animalier ?

    Dispose-t-elle de chiffres sur le nombre de comportementalistes animaliers présents sur le territoire wallon, ainsi que de données relatives à l'évolution de cette profession ces dernières années ?
  • Réponse du 28/02/2020
    • de TELLIER Céline
    Au contraire de l’exercice de la médecine vétérinaire, protégé par l’Ordre des vétérinaires et par les dispositions de la loi fédérale du 28 août 1991, la profession de comportementaliste animalier n’est pas reconnue. Cette reconnaissance ne relève pas de mes compétences. Dès lors, je ne dispose pas d’informations sur les chiffres liés à la profession.