à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
Dans la Déclaration de politique régionale, le Gouvernement wallon a fait de la question des métiers en pénurie une priorité. Le FOREm mène une campagne d'information spécifique intitulée : « les mardis d'avenir ». Il s'agit de journées actives et interactives qui permettent de découvrir des secteurs et des métiers en pénurie. Celles-ci se donnent dans les centres de formation en présence de professionnels, avec un programme établi sur plusieurs semaines pour chaque division territoriale du FOREm.
L'objectif de ces « mardis d'avenir » est de mettre en avant un secteur ou un groupe de métiers qui se déroulent dans les centres de formation, proches des demandeurs d'emploi. La campagne cible les demandeurs d'emploi et les plus jeunes en recherche d'un emploi ou d'une orientation professionnelle.
Combien de jeunes cette opération a-t-elle pu attirer depuis sa mise en place ?
Les participants viennent-ils de manière spontanée ?
Quel rôle jouent les maisons de l'emploi dans ce cadre ?
Le FOREm a-t-il évalué ladite campagne ? Si oui, Madame la Ministre dispose-t-elle de l'évaluation ?
Certains secteurs ou métiers recueillent-ils un intérêt plus particulier ?
Envisage-t-elle de mettre en place de nouvelles campagnes de sensibilisation en tenant compte des spécificités des différents bassins d'emploi ?
Les « mardis d’avenir » sont des dispositifs de promotion des métiers en pénurie et fonctions critiques. Il s’agit de journées actives et interactives qui permettent aux DE de découvrir des secteurs et des métiers en pénurie. Le principe est simple : chaque mardi, un secteur ou un groupe de métiers sont mis à l’honneur. En 2019, 551 séances « mardis d’avenir » ont été organisées en Région wallonne.
- En 2018, ont participé à ces séances d’information 11 807 demandeurs d’emploi, dont 5 278 jeunes ; 10 072 d’entre eux sont entrés en formation, dont 4 193 jeunes.
- En 2019, ont participé à ces séances d’information 22 375 demandeurs d’emploi, dont 10 246 jeunes ; 11 339 d’entre eux sont entrés en formation dont 4 976 jeunes.
Le public est sollicité de diverses manières, soit par la campagne de communication globale sur la page web, soit par contact promotionnel direct (courrier-courriel), soit encore lors d’un entretien-conseil en emploi ou en formation avec les services de première ligne du FOREm. Dans le cadre de l’accompagnement individualisé, il est également possible que la participation à une séance d’information sur les métiers d’avenir soit proposée au demandeur d’emploi. Il est à souligner que les Maisons de l’emploi (MDE) sont un relais d’information de première ligne pour le dispositif.
Le FOREm réalise un suivi régulier et quantitatif de la participation aux séances d’information et de l’inscription en formation consécutivement à ces mêmes séances (cf. tableaux 1 et 2 en annexe).
En 2019, les trois domaines qui recueillent un intérêt particulier sont : - industrie ; - transport et logistique ; - construction et bois. (voir tableaux 3, 4 et 5 en annexe)
Les séances d’information sont liées aux besoins de compétences identifiées au niveau des bassins et l’offre de formation évolue en fonction de ces derniers (le FOREm a initié en 2019 un processus de révision de son offre qui tient compte de ce paramètre, ainsi que d’autres facteurs comme le taux d’insertion dans les différentes filières, l’offre de formation disponible par ailleurs, et cetera).
Les « mardis d’avenir » présentent également d’autres avantages : le public se découvre un intérêt pour des métiers qu’il n’avait pas forcément imaginé pouvoir exercer ; il entre plus facilement en formation grâce à une meilleure connaissance du contexte et parce qu’il est davantage mis en confiance (meilleure connaissance des emplois à la clé, délai d’entrée en formation raccourci, remédiation intégrée à la formation, si nécessaire, découverte des ateliers et de l’environnement de formation).
À la fin de chaque séance d’information, chaque participant repart avec une proposition de service (emploi, formation, orientation). En outre, quand le niveau attendu pour entrer en formation n’est pas atteint, la personne se voit proposer une remédiation/remise à niveau.