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Le financement des centres de compétence

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 213 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 21/02/2020
    • de BERNARD Alice
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Je voudrais savoir quelle est la part du financement en provenance des fonds sectoriels dans chacun des 25 centres de compétence présents en Wallonie.
  • Réponse du 12/03/2020 | Annexe [PDF]
    • de BORSUS Willy
    La Wallonie dispose de différents dispositifs et acteurs de formation professionnelle, notamment les centres de compétence et les fonds sectoriels.

    Les éléments de réponses en référence à la question parlementaire de l’honorable membre s’appuient sur l’analyse des apports des différents financeurs dans les centres de compétence, analyse menée sur les données comptables et extra-comptables de l’année 2014 dans le cadre de la définition de nouvelles modalités de financement (cf. le schéma en annexe).

    Parmi les apports aux centres, on retrouve, d’une part, plusieurs enveloppes financières et, d’autre part, des apports sous forme de ressources mises à disposition (du personnel ou des équipements par exemple). Le FOREm est le vecteur principal de financement, mais d’autres sources de financement interviennent comme les fonds européens (en particulier le FSE pour le fonctionnement et le FEDER pour les investissements), les entreprises (au travers des recettes liées aux formations payantes) et un certain nombre de partenaires parmi lesquels on retrouve les fonds sectoriels.

    Comme le montre le schéma en annexe, les apports des partenaires représentaient en 2014 environ 5,2 % du total des apports. Si l’on se limite aux fonds sectoriels, cette part s’élevait à 4.3 %. Les principaux apports sectoriels sont ceux d’Educam (1 055 577 euros à Autoform), de Co-Valent (284 235 euros à Cefochim), de l’IFPM (1 585 008 euros à Technocampus et à Technifutur), du Fonds social du Transport (586 289 euros à Hainaut Logistique et à Liège Logistique) et de CEFORA dans plusieurs centres (426 100 euros).

    Il est évidemment possible que ces montants aient évolué depuis lors, sans cependant avoir engendré une modification conséquente des répartitions. Enfin, notons que les montants mentionnés ci-dessus ne concernent pas la mise à disposition d’expertise par les secteurs professionnels.

    Par ailleurs, comme le mentionne la Déclaration de politique régionale, le Gouvernement a identifié l’intention de solliciter et d’impliquer davantage les fonds de formation sectoriels dans la stratégie « compétences » de la Wallonie.