/

Le soutien aux agricultrices

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 214 (2019-2020) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 21/02/2020
    • de BOTIN Frederick
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    La place des femmes agricultrices au sein du secteur n'est plus à faire. En effet, elles n'ont cessé ces dernières années de mener à bien une série d'actions en vue de défendre leurs intérêts.

    Elles ont également pris de plus en plus de place dans un monde qui était encore majoritairement masculin. À titre d'exemple, on peut saluer l'élection d'une présidente à la tête de la Fédération wallonne de l'agriculture (FWA).

    Ces dernières années, les femmes agricultrices ont également particulièrement renforcé leur visibilité en investissant significativement dans la communication à la fois dans la presse, mais également sur les réseaux sociaux.

    Grâce à ce travail de mise en valeur du savoir-faire des agricultrices, la société a une meilleure compréhension du rôle essentiel qu'elles jouent.

    La Déclaration de politique régionale n'a également pas sous-estimé ces acteurs clés du monde agricole et le Gouvernement s'est ainsi engagé à veiller spécifiquement à l'intégration des femmes en milieu rural.

    Concrètement, Monsieur le Ministre souhaite stimuler la création de coopératives agricoles ayant pour objet l'intégration socioprofessionnelle des femmes.

    Comment réellement ces coopérations peuvent aider à l'intégration des femmes dans le milieu agricole ?

    Quel soutien le Gouvernement veut-il donner à de telles coopératives ?

    Sera-t-il différent que celui donné à des coopératives agricoles ayant des objectifs différents ?

    Des projets d'arrêté sont-ils déjà en cours de réalisation en vue de reconnaître des coopératives telles que celles mentionnées ci-dessus ?
  • Réponse du 13/03/2020
    • de BORSUS Willy
    En effet, la place des femmes agricultrices au sein du secteur n’est plus à démontrer. Elles sont bien présentes, actives et reconnues.

    Les dispositions du Code wallon de l’agriculture concernant la cotitularité permettent de reconnaître le statut de la conjointe aidante dans l’exploitation et d’en faire la gestionnaire en commun de l’exploitation et titulaire indivis des attributions administratives dont bénéficie son époux en application de son statut d’agriculteur.

    Comme l’honorable membre le souligne, la Déclaration de politique générale ne les a évidemment pas oubliées.

    Différentes pistes ont été mises en avant, comme par exemple encourager l’octroi de microcrédits aux femmes souhaitant démarrer une activité entrepreneuriale en zone rurale ; encourager l’accès des femmes à la propriété ou copropriété d’exploitations agricoles, ainsi qu’aux postes de gestionnaires ou encore faciliter l’accès des femmes aux études et formations professionnelles qui présentent des débouchés en zones rurales, particulièrement dans les secteurs qui permettent l’émergence de modèles agricoles durables en circuit court tels que le maraîchage bio, la vente directe et la transformation de produits agricoles.

    La stimulation de la création de coopératives agricoles durables ayant notamment pour objet l’intégration socioprofessionnelle des femmes et la création de réseaux d’entrepreneures rurales ont aussi été citées.

    Je compte bien entendu m’atteler à la mise en œuvre de ces éléments de la DPR dans un futur proche, en concertation avec ma Collègue en charge de l’Égalité des chances et des Droits de la femme.