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Le château de Dongelberg à Jodoigne

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 137 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 06/03/2020
    • de MAROY Olivier
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Il y a quelques semaines, le 18 février, un important monument du patrimoine du Brabant wallon a pris feu. Le château de Dongelberg à Jodoigne n'était pas classé, mais est tout de même inscrit dans l'inventaire du patrimoine culturel immobilier (IPIC).

    L'inscription d'un bien à l'inventaire lui reconnaît une qualité patrimoniale au niveau local, à la différence du classement, qui identifie la qualité patrimoniale d'un bien au niveau régional.

    De plus, le château inscrit dans l'inventaire était « pastillé ». L'attribution d'une pastille à un bien inscrit lui reconnaît, lors de cette attribution, une qualité patrimoniale dont la pérennisation est souhaitée. Cette pastille permet notamment de solliciter certains subsides auprès de l'Agence wallonne du Patrimoine.

    Quel soutien l'Agence wallonne du Patrimoine peut-elle concrètement apporter au château suite à sa destruction dans l'incendie  ?

    Le bien étant inscrit à l'inventaire et pastillé ; peut-on dès lors envisager des subsides pour sa reconstruction  ?

    Dispose-t-on d'une évaluation chiffrée des dégâts  ?
  • Réponse du 24/03/2020
    • de DE BUE Valérie
    Lors de l’incendie du 28 février du Château de Dongleberg, une partie de notre patrimoine et de notre savoir-faire a été touchée, sans évoquer l’impact émotionnel de ce type d’incident pour tous ceux qui sont attachés à la préservation de ce monument.

    Le Château de Dongelberg n’est, en effet, pas classé mais inscrit comme monument à l'inventaire du patrimoine immobilier culturel (IPIC), avec pastille. Tel que l’honorable membre le mentionne très justement, l'inscription d'un bien à l'IPIC lui reconnaît une qualité patrimoniale et la pastille lui confère un intérêt patrimonial supérieur, sa pérennisation est souhaitée. Dès lors, dès qu’un permis d’urbanisme est introduit pour des actes et travaux sur un tel bien, l’avis simple de l’Agence wallonne de Patrimoine – AWaP – et de la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles – CRMSF – est requis.

    Quoi qu’il en soit, lorsqu’un bien est inscrit à l’inventaire et est pastillé, les seuls subsides auxquels il est éligible sont les primes à l'embellissement des façades pour un montant maximum de 5 000 euros TVAC, et ce, en fonction des disponibilités budgétaires. Il n’est donc pas possible, dans le cas présent, d’envisager de subsides à la restauration du bien.

    Cependant, il n’y a pas que l’aide financière à envisager. En effet, dans le cadre de la restauration/reconstruction du bien suite à sa destruction partielle dans l’incendie, l’AWaP peut évidemment leur apporter son soutien, en leur prodiguant ses conseils : les propriétaires ont donc le loisir de recourir à l’expertise des agents de l’AWaP qui fourniront un appui technique et scientifique, dans le cadre d’une restauration respectueuse du patrimoine, si tel est leur volonté.

    Je n’ai pas connaissance de l’évaluation chiffrée des dégâts. Cela relève du domaine privé, voire du secteur assurantiel.