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La ligne de bus 56

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 297 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 09/03/2020
    • de GROVONIUS Gwenaëlle
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Je suis interpellée dans le cadre d'une motion approuvée par le Conseil communal de Doische le 5 février 2020. Les élus de Doische ont validé cette motion visant à préserver le maintien de la ligne de bus TEC express n° 56. Dans cette motion, ils demandent également des bus supplémentaires et notamment un tronçon reliant la Commune de Viroinval à la Commune de Philippeville en passant par Doische.

    En effet, cette zone rurale est de manière générale très mal desservie en transport en commun et cela devient vraiment problématique.

    Le fait que trop peu de bus passent par la Commune de Doische limite, par exemple, fortement le choix des écoles pour les jeunes.

    Monsieur le Ministre a-t-il connaissance des difficultés rencontrées par les habitants de cette zone rurale ?

    Quelles mesures compte-t-il mettre en œuvre pour répondre à cette demande et ainsi améliorer le quotidien des habitants de cette commune en leur permettant d'accéder aux écoles de leur choix ou d'atteindre leur lieu de travail par les transports en commun ?
  • Réponse du 27/03/2020
    • de HENRY Philippe
    Philippeville constitue en effet la première destination des étudiants et travailleurs originaires de Doische.

    Cependant, aucune ligne TEC ne connecte directement le centre de Doische et le centre de Philippeville et il faut actuellement près d’une heure en bus (avec une correspondance), alors que le trajet en voiture prend moins de 20 minutes.

    La motion de la Commune de Doische n’est pas encore parvenue officiellement à l’Autorité Organisatrice du Transport (AOT) mais les conclusions de cette motion semblent répondre à ce constat problématique et interpellant.

    Afin de faire converger cette motion avec celle de la Commune voisine de Viroinval, l’AOT a lancé une étude de redéploiement de l’offre sur cette zone. Le diagnostic complet de mobilité sur la zone et les propositions qui en découlent seront présentés à l’ensemble des membres lors de la prochaine réunion de l’organe de consultation du bassin de mobilité de Namur. Si les circonstances sanitaires le permettent, celle-ci devrait se tenir au printemps de cette année.

    Ces réflexions ont pour but d’améliorer globalement la connexion au réseau structurant et sont en lien avec l’objectif FAST, repris dans la DPR, d’augmenter la part modale du transport en commun régional de 3 à 10% à l’horizon 2030.