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L'action d'aides aux commerces "Creashop Plus"

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 230 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 11/03/2020
    • de GAHOUCHI Latifa
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Pour lutter contre le phénomène de désertification commerciale de nos centres-ville, la Wallonie a mis en place en 2016 l'initiative « Creashop », dotée d'un budget total de 1 200 000 euros.

    Celle-ci visait à développer de nouvelles activités commerciales dans des périmètres délimités, à travers une expérimentation au sein de 16 communes dans un premier temps.

    Concrètement, les communes retenues ont eu la possibilité, depuis 2017, d'octroyer à des entrepreneurs souhaitant s'installer dans une cellule vide, une prime d'un maximum de 6 000 euros représentant maximum 60 % des dépenses effectuées pour l'aménagement du nouveau commerce.

    Ce 31 janvier, nous apprenions que le Gouvernement wallon a décidé de ne plus limiter ces subsides aux 16 communes précitées, mais de les étendre également aux villes et communes considérées comme « centres des (sous)bassins de consommation d'achats courants et alimentaires » par le schéma régional de développement commercial. C'est le lancement du nouvel appel « Creashop Plus », doté d'un budget de 1 500 000 euros pour une période de 3 ans.

    Monsieur le Ministre peut-il nous expliquer le critère d'éligibilité retenu ?

    Est-ce un critère « exclusif » ou « absolu » ou y a-t-il d'autres critères qui pourront être pris en considération ?

    Le bénéfice de cette initiative « Creashop Plus » pourrait-il être à nouveau élargi par la suite à de nouvelles communes qui en font la demande ?

    Pourrions-nous imaginer que cette initiative soit accompagnée d'autres mesures de soutien de nos centres-villes, comme le soutien à l'engagement de personnes dédicacées à cette redynamisation (pas seulement pour les communes disposant déjà de cellules de gestion centre-ville) ?

    En fonction d'un projet précis, d'une réelle volonté affichée et planifiée via un plan de redynamisation économique du centre-ville, les communes qui ne figurent pas dans la liste des 39 communes choisies pourraient-elles être subventionnées ou accompagnées ?
  • Réponse du 17/03/2020
    • de BORSUS Willy
    Considérant le succès du premier appel à projets de soutien aux commerces « REASHOP-VILLES» à destination des Villes et Communes considérées comme grands pôles urbains par le FEDER et/ou disposant d’une ASBL de Gestion Centre-Ville, le Gouvernement précédent a effectivement décidé de reconduire ce soutien par un deuxième appel à projets, « CREASHOP-PLUS ».

    Le Gouvernement précédent a alors déterminé le périmètre de ce deuxième appel à projets, sur la base des Villes et Communes considérées comme « entres des (sous)bassins de consommation d’achats courants et alimentaires   définis dans le Schéma régional de Développement Ccmmercial adopté par le Gouvernement wallon le 27 novembre 2014, ce qui représente par conséquent 39 communes éligibles, à savoir : Andenne, Amay, Ath, Aywaille, Binche, Bouillon, Chimay, Couvin, Florenville, Gembloux, Herve, Jodoigne, La Calamine, La Hulpe, Lessines, Péruwelz, Rochefort, Soignies, Tubize, Vielsalm, Virton, Waremme, Bastogne, Beauraing, Ciney, Dinant, Eupen , Huy, Jemeppe-sur-Sambre, Libramont, Malmedy, Marche-en-Famenne, Messancy, Nivelles, Philippeville, Saint-Vith, Spa , Waterloo et Wavre.

    Par ailleurs, l'honorable membre l’a lu dans la Déclaration de politique régionale 2019-2024, le Gouvernement wallon a décidé de soutenir les commerces de proximité ainsi que la vitalité des centres-villes.

    C’est pourquoi, le plan "horizon Proximité" que je souhaite lancer rapidement déclinera les objectifs qui figurent dans la DPR.

    Par conséquent, au-delà de l’appel à projets CREASHOP-PLUS, je peux rassurer sur le fait que l’objectif est bien de soutenir les commerces de proximité.

    Comme j’ai déjà pu le préciser en ces lieux, l’objectif est de réaliser une véritable stratégie globale avec ce futur plan, ce qui nécessite une vision transversale et macro afin d’obtenir un effet de levier plus important.