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La sécurisation de la rue du Grand Péril à Hennuyères

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 313 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 17/03/2020
    • de DEVIN Laurent
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    La rue du Grand Péril (N280) à Hennuyères, dans l'entité de Braine-le-Comte, réputée pour être accidentogène va faire l'objet de mesures de sécurisation demandées par les riverains.

    Le conseil communal de la cité de la région du Centre a en effet validé un arrêt ministériel proposant la création d'un passage piéton dans cette rue où sont installés deux arrêts de bus, de part et d'autre.

    L'objectif est de permettre aux usagers des transports en commun de la traverser en toute sécurité.

    Des aménagements devraient accompagner le passage piéton dans un souci de visibilité, via un signal lumineux et un éclairage adapté.

    La multiplication des mesures de sécurité à l'égard des usagers dits « faibles » comme les piétons se justifie d'autant plus sur des voiries connues pour leur dangerosité notamment en fonction de leur configuration et leur relief.

    Outre les passages piétons, quels sont les outils dont dispose le SPW Mobilité et Infrastructures pour permettre d'harmoniser autant que possible la coexistence entre les différents usagers à de tels endroits ?
  • Réponse du 08/05/2020
    • de HENRY Philippe
    La Commission provinciale de Sécurité routière (CPSR) assure une concertation optimale entre tous les intervenants et permet de prendre les décisions les plus adéquates en matière d’aménagements de sécurité routière avec le plus large consensus.

    En fonction du sujet traité, la CPSR sera constituée des membres suivants :
    - des représentants de la Direction territoriale des routes ;
    - des représentants de la Direction des Déplacements doux et de la Sécurité des aménagements de voiries ;
    - des représentants des autres directions du SPW Mobilité et Infrastructures en fonction des sujets (aménagements paysagers…) ;
    - des représentants de la SOFICO (pour les voiries du réseau structurant) ;
    - le fonctionnaire-délégué du service extérieur compétent du SPW Territoire, Logement, Patrimoine, Énergie (essentiellement pour l’analyse de projets dans le cadre de l’application de la Directive 2008/96/CE concernant la gestion de la sécurité des infrastructures routières) ;
    - des représentants d’autres organismes : TEC, OTW, Infrabel;
    - des représentants de la commune concernée ;
    - des représentants de la zone de police et éventuellement de la Police fédérale (uniquement pour les voiries du réseau géré par la police de la route) ;
    - éventuellement un auditeur agréé (sauf s’il fait partie des membres repris ci-avant) pour l’analyse des projets dans le cadre de la Directive 2008/96/CE ;
    - si nécessaire, toute autre personne concernée par le sujet (représentant d’une association d’usagers, d’un comité de quartier, directeur d’école…).


    Dans le cas d’une CPSR qui analyse un ou des problèmes de sécurité sur le réseau, le dossier préparatoire à la réunion reprendra :
    - les comptages des flux ;
    - les mesures de vitesses ;
    - le relevé des accidents d’au moins les cinq dernières années ;
    - un relevé photographique où le photographe se met à la place du conducteur et qui permettra de dégager d’éventuels problèmes de visibilité ;
    - un relevé vidéo lorsque cela s’avère nécessaire (traitement d’un tronçon de route, évolution de la visibilité à l’approche du lieu considéré…) ;
    - un plan de la situation ;
    - une représentation des éléments marquants (relevé des limites de vitesse, de la signalisation, des équipements…) ;
    - d’autres données comme les plans communaux de mobilité ou autres outils d’aménagement du territoire ou de mobilité.

    À la fin de la réunion, les actions à prendre par chacune des parties sont identifiées avec leur degré d’urgence.

    Pour en revenir à la rue du Grand Péril à Hennuyères, elle n’est pas spécifiquement connue pour son insécurité même si des vitesses excessives y sont constatées, ce qui a amené à y installer un radar répressif fin 2016.

    Pour la création du passage piéton, le SPW relève que l’endroit retenu est globalement satisfaisant. Il indique toutefois préférable que la limitation de vitesse existante à cet endroit, actuellement de 70 km/h, soit abaissée à 50 km/h, cette vitesse étant plus appropriée à cette zone dont le bâti s’est densifié ses dernières années. Le SPW mentionne aussi qu’un des côtés de la voirie n’est doté que d’un terre-plein en gravier, qui devrait être, dès que possible, remplacé par un revêtement en dur, mais qu’il ne s’agit pas d’un frein à l’implantation d’un passage piéton à cet endroit. En ce qui concerne l’éclairage, d’une manière générale, c’est l’éclairage public qui doit être privilégié. À cet endroit, l’éclairage public est du ressort de la commune.

    Sur base de cet avis, un Règlement complémentaire de circulation visant à abaisser la vitesse à 50 km/h sur ce tronçon va être soumis à l’avis du conseil communal.