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L'accès des sans papiers aux abris de nuit dans la période de crise coronavirus

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 155 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 06/05/2020
    • de LEKANE Laure
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Le Gouvernement wallon a décidé de solliciter les gouverneurs afin qu'ils prennent les mesures nécessaires à l'échelle provinciale pour organiser un accueil alternatif présentant les garanties sanitaires imposées par la gestion de l'épidémie de Covid-19 pour les personnes sans-abris qui se retrouvent sans solution d'hébergement adéquate. Ces mesures seront prises en concertation avec les bourgmestres, les Présidents de CPAS, les structures locales d'aide ou d'hébergement et la Croix-Rouge.

    Toujours dans les publications de votre site Internet, dans votre “FAQ Action sociale” publiée le 27 mars, on peut lire la phrase suivante : “Les personnes sans papiers doivent bénéficier des mêmes mesures que les autres personnes sans abris que celles-ci soient préventives ou curatives”. Pourtant, nous sommes interpellé sur le fait qu'à Verviers, dans la convention visant l'ouverture en urgence d'une nouvelle structure d'abri de nuit permettant la distanciation sociale apparaît à 2 reprises que, je cite :
    “Les demandes de personnes en séjour illégal ne pourront être accueillies favorablement, cette mission ne relevant pas d'une mission des Centres publics d'Action sociale.”

    Cette mesure nous semble assez discriminatoire et en contradiction avec les indications de Madame la Ministre.

    Confirme-t-elle bien que cette mesure concernant cet abri de nuit verviétois ne respecte pas ses prescrit ?

    Quel contrôle peut-elle faire et quelles mesures va-t-elle prendre pour que ce type de discrimination ne s'applique nul part en Wallonie ?