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Les conditions des sanitaires au sein du TEC Liège-Verviers

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 344 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 14/05/2020
    • de MAUEL Christine
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    En cette période si particulière, les consignes relatives à l'hygiène sont primordiales. Des chauffeurs en région verviétoise dénonçaient au mois de mars un problème sanitaire présent depuis plusieurs années. Ceux-ci expriment leur peur en raison du fait que ceux-ci transportent plusieurs milliers de personnes par jour en temps normal.

    Les sanitaires à disposition des chauffeurs au sein du terminus ne sont pas toujours prêts à usage. Selon la presse, seulement deux toilettes seraient dans un état acceptable sur le réseau verviétois. Ces deux installations sont d'ailleurs situées à 150 mètres les unes des autres. D'autres toilettes sont à disposition des chauffeurs aux différents terminus, mais il s'agit soit de toilettes de chantier en plastique qui sont censées être provisoires et dont certaines sont là depuis plus de 10 ans, soit des toilettes chimiques qui ne sont plus fonctionnelles faute d'éclairage ou d'entretien.

    Contrairement à un emploi classique, les chauffeurs de bus ne peuvent pas aller aux toilettes quand bon leur semble. Ceux-ci n'ayant que quelques occasions lorsqu'ils sont à leur dépôt ou à un terminus, dans le cas où une installation serait disponible pour ce dernier cas. Le TEC Liège-Verviers est conscient de la situation puisqu'un contrat avec une société de nettoyage est existant, mais ne serait pas pleinement appliqué selon les syndicats.

    Monsieur le Ministre a-t-il eu vent de ces problèmes ?

    Des rénovations au niveau de ces installations sont-elles à prévoir au TEC Liège-Verviers ou ailleurs en Wallonie ?
  • Réponse du 19/05/2020
    • de HENRY Philippe
    L’OTW est bien conscient de la nécessité de fournir à son personnel des utilités et sanitaires dignes de ce que celui-ci est en droit d’attendre, particulièrement dans la situation sanitaire actuelle.

    En ce qui concerne la situation que l’honorable membre décrit, il faut tout d’abord distinguer deux types de sanitaires :
    - ceux « en dur », raccordés aux énergies, à l’eau courante et aux égouts ;
    - les toilettes de substitution ou de chantier. Ceux-ci sont mis en place pour pallier l’absence de structure « en dur », dont la construction est liée à un permis de bâtir et à l’obtention de diverses autorisations. Les délais peuvent être longs, les communes étant parfois peu enclines à construire ce type d’édicule sur leurs voiries.

    Les sanitaires « en dur » sont entretenus entre deux et cinq fois par semaine, en fonction de leur fréquentation, par le personnel TEC.
    Pour les sanitaires « de chantier », leur entretien est lié à la conclusion d’un marché public pour plusieurs années. 

    Actuellement, la société qui a remporté ce marché preste à raison de deux fois par semaine sur chaque utilité.
    Au fur et à mesure de l’avancée du contrat, cette société n’a pas donné pleine satisfaction au regard de ce que le personnel est en droit d’attendre. Les plaintes internes régulières n’ayant fait que confirmer cet état de fait.

    Outre un aspect de contrôle et de sanctions vis-à-vis du prestataire, l’OTW a décidé de prendre part au nettoyage et à la désinfection de certaines installations « de chantier ».

    De plus, des réunions de concertation se sont tenues entre la direction technique, le service interne de prévention et de protection au travail et le soumissionnaire. Cela a permis par exemple l’utilisation d’un produit validé par le service externe de prévention au travail pour désinfecter l’eau utilisée dans le lave-mains.

    Pour remédier de façon structurelle à ces problèmes, l’OTW a décidé d’accélérer au maximum les procédures liées à la construction d’édicules « en dur » équipés de raccordements. Ces actions sont sous-traitées par la Direction générale de l’OTW à un bureau d’études.