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Les TEC et la problématique des graffitis

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2024
  • N° : 362 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 03/06/2020
    • de MATHIEUX Françoise
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    La problématique des graffitis est présente sur le réseau TEC, tant sur les abribus que sur les bâtiments d'eploitation.

    Ces coûts sont parfois importants notamment au TEC Chareroi essentiellement du fait des stations ferrées sont régulièrement la cible de ces nuisances, en 2010, ces frais s'élevaient à plus de 60 000 euros pour les TEC Charleroi.

    Qu'en est-il du coût actuel pour les TEC ?

    Monsieur le Ministre a-t-il pu observer une diminution ?

    Qu'en est-il de l'évolution de ces chiffres au cours de ces 5 dernières années ?

    Existe-t-il des disparités régionales ?

    Quel est le coût du nettoyage des graffitis pour les TEC ?
  • Réponse du 29/06/2020
    • de HENRY Philippe
    L’Opérateur de Transport de Wallonie ne produit pas de données spécifiques aux graffitis, mais bien au vandalisme en général.

    En ce qui concerne le matériel roulant, si de tels actes de vandalisme restent encore présents dans les remorques des bus articulés, celles-ci étant moins sous le contrôle visuel du conducteur, ils ont tendance à diminuer dans les autres véhicules.
    Il s’agit principalement de tissus déchirés, sièges cassés ou de graffitis. Ces derniers et les tags sont le plus rapidement possible enlevés afin d’éviter l’apparition de nouvelles dégradations. Pour faciliter le nettoyage, des films spécifiques peuvent être posés sur les vitres.

    Le coût des réparations du matériel roulant est estimé entre 10 000 et 15 000 euros/an pour chacune des cinq directions territoriales.
    Les réseaux urbains comme Liège et Charleroi sont les plus touchés par cette problématique.

    Ce coût est assez stable sur les cinq dernières années.

    Il faut également savoir que les nouveaux véhicules sont plus épargnés que les véhicules plus anciens. Cette situation se vérifie dans la grande majorité des réseaux de transport public : du matériel moderne et en bon état sera bien moins sujet au vandalisme.

    En ce qui concerne les infrastructures, donc principalement les stations de métro léger de Charleroi, le coût annuel du vandalisme est d’environ 200 000 euros/an (graffitis, vitrages cassés, éléments dégradés, nettoyage …).

    Ce coût est cependant en baisse légère, car tout comme pour le matériel roulant, les rénovations de stations ont un impact positif : choix des matériaux, équipements et respect des nouvelles installations.

    En complément, des dispositifs ont été placés (barrières, alarmes, spots, caméras) afin de décourager les vandales.
  • Question écrite du 04/06/2020
    • de MATHIEUX Françoise
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    La problématique des graffitis est présente sur le réseau TEC, tant sur les abribus que sur les bâtiments d'exploitation.

    Ces coûts sont parfois importants notamment au TEC Charleroi essentiellement du fait que des stations ferrées sont régulièrement la cible de ces nuisances. Ainsi, à ma connaissance, en 2010, ces frais s'élevaient à plus de 60 000 euros pour les TEC Charleroi.

    Qu'en est-il du coût actuel pour les TEC ?

    Monsieur le Ministre a-t-il pu observer une diminution ?

    Qu'en est-il de l'évolution de ces chiffres au cours de ces 5 dernières années ?

    Existe-t-il des disparités régionales ?

    Quel est le coût du nettoyage des graffitis pour les TEC ?