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L'accompagnement des personnes prostituées suite à la crise sanitaire du Covid-19

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 172 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 09/06/2020
    • de ROBERTY Sabine
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Bien que la prostitution reste prohibée, le « plus vieux métier du monde » reste malheureusement une nécessité pour de nombreuses femmes et de nombreux hommes qui, pour combattre leur précarité économique, décident d'y recourir. La crise sanitaire du Covid-19 représente un nouveau risque pour les travailleurs et travailleuses du sexe. Les récents témoignages parus dans la presse montrent en effet que les prestations, bien qu'elles se soient interrompues quelques jours, ont continué pendant le confinement, avec les risques sanitaires qu'elles comportent. En effet, pour certains, comme le relèvent les témoignages parus dans Le Soir ce 4 juin, c'était mourir de faim ou mourir du Covid. On sait également que, profitant de la détresse économique des personnes prostituées, certains clients paient « un supplément » afin de pouvoir recourir à des pratiques risquées et non protégées.

    Aujourd'hui, comme pendant le confinement, UTSOPI (syndicat des travailleurs du sexe) et Espace P pointent les risques aggravés de précarité par la crise sanitaire pour ce public.

    En vertu du Code wallon de l'action sociale et de la santé, la Wallonie subventionne et organise des services d'aide et de soins aux personnes prostituées.

    Ces services ont-ils été plus sollicités pendant la crise sanitaire ?

    De nouvelles mesures d'aide et de soutien afin d'accompagner les personnes prostituées sont-elles en réflexion vu les risques sanitaires et de précarité plus importants qui pèsent sur ce public ?