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Le retour du loup en Wallonie

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 285 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 29/06/2020
    • de DUPONT Jori
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    « Les loups se multiplient en Belgique, bientôt une meute ? » titrait Le Soir. Le retour du loup en Wallonie est une bonne nouvelle, notamment en termes de régulation et de biodiversité.
    La réponse de Madame la Ministre est le Plan loup.

    Combien de personnes travaillent dans la cellule « loup » ?

    Avec quelles fonctions ?

    Madame la Ministre peut-elle me communiquer l'ensemble des initiatives prises ou à venir pour protéger les loups ? Et pour protéger les éleveurs ?
  • Réponse du 24/08/2020
    • de TELLIER Céline
    Le suivi des espèces protégées relève des missions de la cellule faune sauvage du Département de l’étude du milieu naturel et agricole (DEMNA), tandis que leur gestion relève des missions du Département de la nature et des forêts (DNF). Il n’existe pas de « cellule loup » à proprement parler.

    Trois personnes du DEMNA s’impliquent partiellement pour la coordination du « Réseau Loup », la compilation des données de suivi et pour l’appui à la mise en œuvre du Plan loup, en complémentarité avec un agent du DNF à temps partiel. Ces tâches ont jusqu’à présent pu être assurées sans engager de personnel supplémentaire.

    Le « Réseau Loup » est quant à lui coordonné par le SPW-ARNE, plus particulièrement par le DEMNA. Il se compose d’agents du DEMNA et du DNF, d’universitaires (biologistes et vétérinaires), de naturalistes, de chasseurs, d’éleveurs et de professionnels de la communication. Les représentants du secteur privé y participent de façon volontaire et bénévole.

    Il m’est difficile de détailler un plan aussi fourni. Que l’honorable membre sache toutefois qu’il s’articule autour de quatre objectifs opérationnels, déclinés chacun en une courte liste d’actions concrètes.

    Le suivi et la protection du loup sont visés par les deux premiers objectifs. Ils doivent non seulement permettre d’étudier le retour voire l’installation du loup dans notre Région, mais aussi de prendre en charge tout individu blessé ou malade, d’assurer la quiétude des sites de reproduction, et cetera.

    L’appui aux éleveurs fait l’objet du troisième objectif du plan. Chaque propriétaire de troupeau qui subit une prédation ou qui se trouve dans une zone où le risque de prédation est réel pourra voir ses terrains équipés d’un kit de protection temporaire. Dans les zones de présence permanente du loup, l’installation des moyens plus durables sera encouragée et subventionnée à 80 %. J’entends également indemniser les dommages subis tant chez les éleveurs professionnels que chez les éleveurs hobbyistes.

    Enfin, le dernier objectif de ce plan concerne la communication et la sensibilisation des différents publics cibles dont les gestionnaires agricoles et forestiers, les chasseurs, les naturalistes, les mouvements de jeunesse, le grand public…

    Je l’invite à consulter le Plan loup, qui détaille chaque mesure prise en faveur du loup et des éleveurs. Ce plan est consultable sur le site web reseauloup.be.