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Les problèmes de sécurité routière sur la N947 à Jambes

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 198 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 02/07/2020
    • de HAZEE Stéphane
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    La N947 traverse Jambes, sous le nom de rue de Dave, et est soumise à un flux très élevé de véhicules. Après le passage à niveau de Velaine, la rue de Dave file en ligne droite vers le centre névralgique de Jambes à travers un quartier résidentiel où sont notamment ancrés deux établissements de service public fort fréquentés, le CPAS et la résidence pour personnes âgées des Chardonnerets. Il faut compter également avec le passage des bus TEC tout le long de la voirie.

    Il apparaît nécessaire d'examiner les risques présentés par la rue de Dave pour les usagers faibles et en particulier au niveau des traversées piétonnes et d'améliorer les conditions de vie des habitants et usagers de ce quartier situé en pleine ville. La dangerosité des lieux est générée par une combinaison de facteurs : le trafic fort volumineux, presque ininterrompu aux heures de pointe, le constant non-respect par de trop nombreux conducteurs de la limitation de vitesse (pourtant fixée à 50 km/h), l'absence d'aménagements conçus pour diminuer et faire respecter la vitesse et sécuriser les passages pour piétons existants (rétrécissement de la chaussée, ralentisseurs, et cetera).

    Je souhaite me tourner vers Madame la Ministre pour voir quelle approche peut être entreprise dans le cadre de ses compétences en matière de sécurité routière.

    Peut-elle nous indiquer si la situation relayée par les riverains de la N947 est connue de ses services ?
    Si ce n'est pas le cas, est-il possible que son administration se penche sur cette question, l'analyse et émette des propositions afin d'améliorer la situation ?

    L'enjeu du contrôle et du respect de la vitesse est un enjeu majeur. Peut-elle nous indiquer si le placement d'un radar répressif a été étudié ?
    Le cas échéant, à quelle échéance un tel radar, ou un radar tronçon, peut-il être installé ?

    Dans le cadre de ses compétences, est-il également possible de revoir la signalisation en faveur d'une meilleure prise en compte des passages pour piétons le long de la rue de Dave, le cas échéant ?
  • Réponse du 22/07/2020
    • de DE BUE Valérie
    Avant la réfection complète de la N947 entre le carrefour de la Wallonie et le passage à niveau de Velaine effectuée en 2014, le projet a été soumis à un permis d’urbanisme. La ville de Namur, le TEC ainsi que les citoyens ont pu faire entendre leurs remarques. Lors de l’étude, il a été tenu compte des piétons et des personnes à mobilité réduite via notamment, la réfection et l'élargissement des trottoirs, la création d’avancées de trottoirs surbaissées et la pose de dalles podotactiles. Outre le renouvellement de la signalisation, un enduit rouge à haute performance (ESHP) a également été placé devant chaque passage piéton afin de les rendre plus visibles des conducteurs et les sécuriser. La voirie a également été rétrécie à différents endroits en vue d'une meilleure maîtrise des vitesses pratiquées.

    Les fonctions de collectrice et d'axe de pénétration de l'agglomération de la N947 ne permettent pas l’implantation de « casse-vitesse » qui sont souvent sujet de plaintes pour vibrations et nuisances sonores de la part des riverains.

    La zone de police Namur capitale confirme que la limite de vitesse, cohérente avec le contexte bâti, est plutôt bien respectée sur cette section de la rue de Dave.

    De ce fait, le placement d'un radar répressif permanent n'est ni prévu ni demandé.

    Si la ville de Namur ou la zone de police de Namur Capitale estime nécessaire la création d'un nouveau passage piéton, elle le demande et le SPW procédera à l’analyse avec la direction des déplacements doux et de la sécurité des aménagements de voiries afin de vérifier si les critères d'implantation en toute sécurité sont rencontrés.

    Cependant, signalons que le projet de collectrice reliant la gare de Jambes au carrefour dit du CPAS impliquera un réaménagement complet des environs immédiats du CPAS et de la maison de repos « Les Chardonnerets ». Ce projet est repris au plan Mobilité et Infrastructures 2020-2026 adopté en ce début juillet par le Gouvernement.