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La formation dans les prisons

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 356 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 02/07/2020
    • de SAHLI Mourad
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    La lutte contre le radicalisme fait partie des priorités du Gouvernement, que ce soit en milieu carcéral ou dans d'autres milieux. Une des pistes pour réussir la réinsertion socioprofessionnelle des détenus et la prévention contre le radicalisme dans les prisons est d'encourager des formations au sein des prisons. Un projet soutenu par la Wallonie existe dans ce cadre, et ce, depuis quelques années.

    C'est 1,085 million d'euros qui étaient prévus en 2019, pour soutenir la formation par rapport à des métiers en demande, par rapport à des métiers en pénurie, parce que le meilleur moyen de réinsertion socioprofessionnelle des détenus dans la vie, c'est d'avoir un emploi ou un maximum de chance d'avoir un emploi en quittant la prison.

    À ma connaissance ce sont, notamment, les CISP et l'IFAPME qui ont répondu à l'appel du gouvernement pour dispenser les formations.

    Monsieur le Ministre peut-il nous en dire un peu plus sur la portée de ce projet ?

    A-t-il fait l'objet d'une évaluation ?

    Qu'en est-il de sa reconduction en 2020 ?
  • Réponse du 13/07/2020
    • de BORSUS Willy
    J'attire l'attention de l'honorable membre sur le fait que la politique de la formation dans les prisons relève de la compétence de ma collègue, la Ministre de l’Emploi et de la Formation.

    Toutefois, pour ce qui est de l’IFAPME, le Centre de formation de Liège-Huy-Verviers a effectivement répondu à l’appel à projet du Gouvernement précédent.

    En partenariat avec la prison de Lantin, une formation visant à préparer les détenus en fin de peine au métier de transporteur routier a été mise en place.

    Cette formation concerne un métier en pénurie.

    Cette formation a démarré le 2 mars avec 13 participants. 3.456H de formation étaient inscrites au programme. Elle a malheureusement dû être suspendue le 13 mars en raison de la crise sanitaire.

    Je rassure toutefois, la volonté des partenaires est bien de poursuivre le projet.

    À cet effet, le centre de formation et la prison de Lantin sont en train de prendre les dispositions nécessaires pour que la formation puisse redémarrer dans les meilleurs délais.

    Pour ma part, j’ai demandé à l’administration au début du mois de juin d’effectuer les démarches permettant le prolongement de la période de mise en œuvre du projet initialement prévue dans l’arrêté de subvention. L’évaluation sera réalisée par la suite.