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La peste porcine africaine (PPA)

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 307 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 08/07/2020
    • de DUPONT Jori
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Nous avons pu voir que la circulation des usagers de la forêt en zone infectée par la peste porcine africaine est à nouveau autorisée sous certaines conditions.

    Quelles sont ces conditions ?

    En savons-nous plus sur son origine ?

    Quelles mesures Madame la Ministre a-t-elle prises pour éviter à l'avenir de nouvelles contaminations, notamment sur l'importation de sangliers pour la chasse ?
  • Réponse du 24/07/2020
    • de TELLIER Céline
    Aux termes de l’arrêté ministériel du 11 mai dernier, la situation est redevenue presque normale pour la circulation en forêt dans la zone touchée par la peste porcine africaine (PPA), en tous cas pour les loisirs.

    Les piétons d’une part, les cyclistes, conducteurs d’animaux de charge, de monture ou d’élevage d’autre part, ont en effet de nouveau accès à la voirie forestière, si ce n’est la nuit.

    Ces utilisateurs de la forêt ont l’interdiction de pénétrer, ainsi que leurs animaux, dans une exploitation porcine ou d’avoir contact avec des porcs domestiques dans les 72 heures qui suivent leur balade en forêt. Ils ne peuvent non plus y introduire les vêtements et les chaussures utilisés pour la circulation en forêt.

    L’accès hors voirie, par exemple pour la récolte des myrtilles ou des champignons, n’est en revanche pas encore autorisé. Par ailleurs, je tiens à rappeler qu’en cas de découverte de cadavres de sanglier, ces usagers sont invités à ne rien toucher et à contacter le Département de la Nature et des Forêts.

    En ce qui concerne l’origine de la PPA, le dossier est toujours à l’instruction et aucune information n’est disponible sur l’identification de la source d’infection.

    Enfin, l’importation de sangliers vivants pour la chasse est strictement interdite et relève de la loi sur la chasse et donc des compétences de mon collègue, Monsieur BORSUS. Il ne m’appartient pas de prendre d’éventuelles mesures en la matière.