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Le programme "Housing first"

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 215 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 09/07/2020
    • de BEUGNIES John
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La lutte contre le sans-abrisme est clairement une priorité. En effet, dans un pays riche comme le nôtre, il est inacceptable que des gens (notamment de plus en plus jeunes) soient obligés de vivre et dormir dans la rue.

    Dans la Déclaration de politique régionale il est indiqué ceci : « Le Gouvernement fera de l'éradication du sans-abrisme et de l'insertion par le logement une priorité absolue dans le cadre du Plan de lutte contre la pauvreté et de réduction des inégalités. À cette fin, les mécanismes "housing first" et capteurs logement seront renforcés ».

    Madame la Ministre peut-elle me dire les mesures qui ont été mises en place à ce jour pour renforcer le mécanisme « Housing first » qui semble déjà faire ses preuves là où il est appliqué ?
  • Réponse du 31/08/2020
    • de MORREALE Christie
    Depuis le 1er janvier 2020, le Relais social de Tournai est subventionné pour le dispositif « Housing First » à concurrence de 125 000 euros. Les autres Relais sociaux déjà subventionnés dans ce cadre sont ceux de Charleroi, Liège, Namur et Mons.
    En complément à la subvention réglementée « Housing First », un appel à projets visant la réinsertion des « primo-arrivants » en rue a été lancé en janvier dernier à mon initiative. Dans ce cadre, un montant de 50 000 euros a été octroyé aux 7 Relais sociaux wallons. Un budget additionnel de 350 000 euros vient désormais compléter le dispositif « Housing First ».

    L’objectif de cet appel à projets est d’atteindre immédiatement les personnes qui se retrouvent depuis peu en rue et de leur proposer un accompagnement adéquat pour éviter qu’elles ne s’y enlisent et que leur situation se chronicise.

    L’intention n’est évidemment pas de délaisser les personnes entrées malheureusement depuis plus longtemps dans le sans-abrisme et pour lesquelles un travail de longue haleine doit continuer à être mené par l’ensemble des partenaires.

    Ces personnes, confrontées à la rue depuis peu, bien que probablement en situation de crise, peuvent encore être rapidement mobilisables. Un accompagnement adapté qui s’inscrit dans une approche globale et intégrée devrait impliquer des résultats encourageants. Une évaluation de ces projets sera réalisée dans le cadre d’un comité d’accompagnement.