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La réduction de la pollution de l'air

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 313 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 10/07/2020
    • de VANDEVOORDE Anouk
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Un sondage mené par YouGov indique que 62 % des Wallons et Wallonnes ne veulent pas revenir au niveau de pollution existant avant la pandémie. Au-delà de ce sondage, les effets néfastes de la pollution de l'air sur la santé ne sont plus à démontrer.

    Quelle est l'analyse de la situation de Madame la Ministre en Wallonie ?

    Quelles actions a-t-elle effectuées depuis le début de la législature pour essayer de diminuer la pollution de l'air ? Avec quels effets ?

    Quelles sont ses ambitions en la matière ?
  • Réponse du 25/09/2020
    • de TELLIER Céline
    L’impact de la pollution atmosphérique sur la santé est scientifiquement démontré, il est positif que les citoyens en prennent conscience et que 62 % des Wallons et Wallonnes souhaitent une amélioration durable de la qualité de l’air.

    Si la population a perçu la période du confinement comme bénéfique au niveau qualité de l’air, sentiment entretenu par les médias, cette amélioration doit néanmoins être relativisée.

    Les mesures et modélisations de l’impact du confinement ont montré un effet positif pour des polluants directement liés au trafic, le NO2 par exemple. L’effet a toutefois été moindre pour les particules fines, voire négatif dans le cas de l’ozone. De plus, les effets positifs observés se sont depuis estompés.

    En ce qui concerne la qualité de l’air, au-delà du réseau de mesure et de son extension en milieu urbain, des décisions ont été prises par le Gouvernement wallon et doivent être mises en œuvre.

    Il s’agit notamment des (1) Plan Air-Climat-Énergie et (2) Stratégie régionale de mobilité de la vision FAST, lesquels dépendent principalement du Ministre Henry, et prévoient des mesures ambitieuses autour de deux axes principaux :
    - le premier, celui de verdir le parc de véhicules via l’interdiction des véhicules les plus polluants et la promotion de carburants alternatifs, électricité et CNG ;
    - le second, celui de réduire drastiquement la charge de trafic au sein des villes par une meilleure structuration de l’offre de transports en commun et l’amélioration de l’accès à la mobilité douce et partagée au sein des villes.

    De plus, un travail de rédaction des arrêtés du décret « circulation » est en cours, décret adopté en 2019, mais sans préparation des mesures d’exécution. Ce décret prévoit notamment l’interdiction progressive des véhicules particuliers les plus polluants en Wallonie dès 2023.

    En complément, la mise en œuvre du Plan Environnement-Santé (plan ENVIeS) a déjà permis le déploiement de nouvelles composantes du réseau de surveillance de l’air extérieur et de plusieurs actions relatives à l’amélioration de la qualité de l’air.

    L’ambition du Gouvernement telle que précisée dans la Déclaration de politique régionale en matière de qualité de l’air est de respecter les normes environnementales fixées par l’OMS.