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La politique en matière d'infrastructures routières

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 445 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 10/07/2020
    • de VANDEVOORDE Anouk
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    En 2029, la Région bruxelloise a enregistré pas moins de 185 demandes d'indemnisation venant d'automobilistes qui estimaient avoir subi des dégâts à cause du mauvais état de la voirie. Et pour cette même année, l'administration a déboursé quelque 122 000 euros.

    Quelle est la situation en Wallonie ?

    Quelles actions Monsieur le Ministre a-t-il effectuées depuis le début de la législature pour essayer d'améliorer les infrastructures routières wallonnes ?

    Quelles sont ses ambitions en la matière ?
  • Réponse du 24/08/2020 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe
    Les plaintes traitées en Wallonie venant d'automobilistes qui estiment avoir subi des dégâts à cause du mauvais état de la voirie s’élèvent à 408 en 2017, 561 en 2018 et 543 en 2019.

    La répartition des plaintes selon le type de routes dont j’ai la responsabilité est la suivante : (voir tableau en annexe).

    Le réseau structurant est constitué des autoroutes et des principales nationales et représente environ 2 300 km de voiries. Il est géré par la SOFICO. Le réseau non structurant est géré par le SPW mobilité infrastructure et représente 7 000 km de voiries.

    Concernant l’impact budgétaire, les chiffres disponibles pour les transactions et condamnations en 2017 sont les suivants et sont encore partiels :

    Indemnisations directes (transactions) :
    - SPW : 185 dossiers pour 600 683,14 euros ;
    - SOFICO : 316 775,45 euros.

    Condamnations :
    - SPW : 63 dossiers pour un montant de 2 201 419,65 euros ;
    - SOFICO : pas de chiffres.

    Pour améliorer les infrastructures routières wallonnes, il y a les baux d’entretien et une partie du programme justificatif annuel.

    De même, le nouveau Plan infrastructures 2020-2026 vise à enrayer le cercle vicieux dénoncé depuis deux décennies par la Cour des comptes : il manquait de ressources pour entretenir les réseaux et pourtant la Wallonie poursuivait l’expansion de son réseau, créant ainsi un fossé grandissant entre les besoins non comblés d’entretien et les besoins de financement des nouvelles infrastructures.

    Ce plan privilégie l’entretien et la rénovation du réseau existant, en y consacrant une grande partie des moyens (exemples : 103,4 mio€ pour le Plan Tunnels, 358 mio€ affectés prioritairement aux endroits les plus vétustes selon des critères objectivés, et cetera). Désormais, la règle générale est de mieux entretenir et de reprendre une gestion en bon père de famille.