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L'attitude du Gouvernement wallon à propos du protocole de collaboration relatif à la prévention de la radicalisation violente

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 104 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 15/07/2020
    • de BASTIN Christophe
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    La Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région de Bruxelles-Capitale et des grandes villes bruxelloises et wallonnes ont signé le 2 mars 2018 un protocole de collaboration relatif à la prévention de la radicalisation violente.

    La Wallonie, quant à elle, n'a pas opté pour la signature de ce protocole d'accord et souhaite apparemment élaborer son propre protocole.

    Quel est l'état d'avancement du protocole wallon ? À quelle date sera-t-il achevé ? Quelles mesures sont prévues en son sein ?

    La Région wallonne entend-elle finalement signer le protocole de collaboration relatif à la prévention de la radicalisation violente ?
  • Réponse du 09/09/2020
    • de DI RUPO Elio
    Le Protocole du 2 mars 2018 porté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a pour objectif de prendre en compte de manière transversale la prévention des extrémismes et des radicalismes à portée violente. Il établit un cadre visant à encourager les complémentarités et les collaborations entre acteurs de prévention. Les partenaires s’engagent à développer les synergies utiles à l’efficacité de leurs actions de prévention par l’information entre les personnels des services, la communication vers les publics, la mutualisation de l’expertise et la dissémination des projets de prévention et la prise en charge de situations individuelles. Lors de la précédente législature, des pourparlers de signature ont eu lieu, mais n’ont pas pu aboutir.

    À ce stade, il n’y a pas eu de nouvelles discussions autour de ce projet. Je ne peux m’avancer sur les décisions du Gouvernement wallon en la matière.

    Quant au SPW, il entretient une bonne collaboration avec les services de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui relève d’un échange d’expertise et de diffusion des outils existants. Ce fut également le cas lorsque le SPW IAS a accompagné les projets des pouvoirs locaux en matière de prévention des radicalismes : le Centre d'Aide et de Prise en charge de toute personne concernée par les Extrémismes et Radicalismes Violents (CAPREV) est venu à la rencontre des référents radicalismes issus des communes soutenues financièrement par le Ministre Pierre-Yves Dermagne pour faire connaître les services et les outils accessibles aux pouvoirs locaux.