/

La prévention de la maladie de Lyme

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 241 (2019-2020) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 15/07/2020
    • de PECRIAUX Sophie
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La maladie de Lyme ou borréliose, comme on la nomme également, est transmise à l'homme par une morsure de tique infectée par la bactérie. Seuls 12 à 14 % des tiques présentes en Belgique sont porteuses de la borréliose de Lyme. Ce chiffre peut toutefois monter jusqu'à 45 % localement.

    Ce qui est tout de même rassurant, c'est que toute personne infectée ne développe pas nécessairement la maladie. Et que diagnostiquée à temps, elle peut être traitée de manière efficace avec des antibiotiques.

    Un vaccin est en préparation. Fin avril, les sociétés Valneva, spécialisées dans les vaccins, et Pfizer ont annoncé qu'elles allaient collaborer pour le développement et la commercialisation d'un vaccin.

    En France, l'appli « Signalement tique » permet de répertorier les morsures de tiques. Développé par l'Institut national de recherche agronomique (INRAE), le programme de recherche participative CiTIQUE repose sur l'implication des citoyens.

    Comment Madame la Ministre organise-t-elle la prévention contre cette maladie ?

    Quelles sont les informations diffusées par la Wallonie ?

    Est-elle informée quant au développement du vaccin pour lutter contre cette maladie ?

    Envisagerait-elle, avec son administration, le développement d'une application comme celle présente en France pour déterminer les endroits où les morsures de tiques sont les plus fréquentes afin, soit d'éviter ces zones, soit d'y prendre plus de précautions lors des balades ?
  • Réponse du 05/10/2020
    • de MORREALE Christie
    La prévention de la maladie de Lyme passe d’abord par une information claire et pratique de la population sur les gestes à faire avant, pendant et après une balade dans une zone à risque.

    L’information rappelle d’abord et avant tout la nécessaire prévention des morsures de tiques et ensuite l’ablation rapide des tiques (moins de vingt-quatre à trente-six heures). Ces informations sont disponibles sur le site de l’AViQ (https://www.wiv-isp.be/matra/CF/cf_info.aspx) sous forme de flyer et d’affiche à consulter et à télécharger.

    Les zones à risque sont cartographiées par Sciensano et la surveillance de la maladie de Lyme fait l’objet de rapports et graphes que vous pouvez retrouver sur Epistat (https://epistat.wiv-isp.be/ticks/), un site public de surveillance des maladies infectieuses.

    Nous contribuons au projet de Sciensano (https://tekennet.wiv-isp.be/) qui permet à tout citoyen de signaler une morsure de tique sur le territoire de la Belgique de manière complètement anonyme. Cette participation citoyenne permet d'identifier les zones à risque (sous forme de carte) de contracter une morsure de tique, afin que la population puisse mieux s'engager dans la prévention active. Plus les gens participent, plus cette carte est proche de la réalité.

    Pour ce qui est de l’annonce d’un vaccin déjà en phase 2 de développement, nous ne pouvons que nous en réjouir et espérer qu’il tiendra ses promesses et passera avec brio les dernières phases de son développement.