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La baignade dans des zones de cours d'eau navigables

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 337 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 20/07/2020
    • de HAZEE Stéphane
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La crise liée à la pandémie Covid-19 a souligné l'intérêt des activités de proximité, qu'il s'agisse du tourisme ou du loisir et de la détente.

    Dans ce cadre, la baignade en plein air revêt plusieurs atouts. Il faut d'ailleurs se réjouir que l'évolution de l'amélioration de la qualité de l'eau ait permis au Gouvernement d'annoncer la réouverture de quatre sites qui avaient dû être fermés depuis plusieurs années.

    La baignade peut également être envisagée dans certaines zones qui font partie de cours d'eau navigables, comme par exemple le bras non navigable le long de l'île Vas-t'y-frotte ou de l'île de Dave, à Namur.

    La Région est-elle prête à examiner la possibilité d'ouvrir de nouvelles zones de baignade, notamment à la demande de communes ?
    Le cas échéant, quelles seraient les procédures à actionner ?
  • Réponse du 27/04/2021
    • de TELLIER Céline
    En 2020, la Wallonie comptait 33 zones officielles de baignade, parmi lesquelles 24 étaient concrètement ouvertes à la baignade.
     
    L’objectif que je poursuis est d’accroitre l’offre pour répondre aux attentes des citoyens et permettre un meilleur accès à la baignade et très souvent, par la même occasion, à la nature, vu les sites concernés.
     
    Pour la saison 2021, il est envisagé d’augmenter le nombre de sites et d’étendre les dates de la saison balnéaire officielle, ce qui concrètement veut dire une plus grande période durant laquelle des contrôles spécifiques de la qualité des eaux sont faits sur ces sites.
     
    Pour y parvenir, nous envisageons la réouverture de sites fermés en 2020 et antérieurement, soit pour des motifs de travaux, soit en raison d’une qualité insuffisante de l’eau. Le travail sur l’amélioration de la qualité de l’eau porte ses fruits, notamment grâce à l’égouttage et l’épuration, et doit être poursuivi.
     
    Mon administration investigue également de nouveaux sites, notamment grâce aux informations fournies par les contrats de rivières, dont une liste de lieux où les citoyens souhaitent se baigner ou le font parfois sans qu’ils ne soient des sites de baignades officiellement autorisés.
     
    Si des communes souhaitent proposer certains sites, elles peuvent le faire en informant mon cabinet ou directement la Direction des eaux de surface du SPW-ARNE.