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La surcharge de bus et l'accès limité aux usagers du TEC

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2020
  • N° : 38 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 15/09/2020
    • de COLLIGNON Christophe
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Plus encore dans le contexte d'une rentrée scolaire certes compliquée par les mesures prises face à la crise sanitaire, il apparaît que des usagers de la société TEC ne peuvent embarquer dans certains bus, faute de places disponibles dans ceux-ci.

    La ligne 339 semble particulièrement impactée en la matière. Relevant de la direction régionale du TEC Brabant wallon, celle-ci prend son départ à Ezemaal (limite du Brabant flamand) avant de traverser les entités d'Hélécine (Brabant wallon) et de Lincent (Province de Liège) pour finalement desservir la cité hesbignonne de Hannut.

    Dans un récent article de presse (L'Avenir Huy-Waremme du 11 septembre 2020), des parents d'écoliers et étudiants se plaignent de cette situation, affirmant que leurs enfants « sont restés sur le bord de la route », que « le problème est récurrent » et qu'aucune réaction n'a été observée au niveau de la société TEC « malgré le dépôt de plusieurs plaines».

    Dans le même article de presse, une directrice de la société de transport précise que « l'examen est en cours au niveau de la SRWT et devrait déboucher sur des solutions en fonction des moyens disponibles ».

    Monsieur le Ministre a-t-il connaissance de la problématique de la surcharge de certains bus TEC entraînant le refus d'accès à certains usagers ?
    Dans l'affirmative, quelles sont les lignes touchées par ce phénomène en Wallonie ?

    A-t-il connaissance de la situation particulière de la ligne 339, notamment à Lincent où les bus semblent régulièrement surchargés après avoir effectué une partie de leur parcours en Brabant wallon ?

    Lors de tels constats, n'est-il pas envisageable de dédoubler le nombre de véhicules pour pallier le manque en la matière ?

    Des mesures particulières ont-elles été prises relativement à l'affluence en période de crise sanitaire et à la limitation de places disponibles ?
  • Réponse du 02/10/2020
    • de COLLIGNON Christophe
    Il est vrai que certains bus sont particulièrement remplis en ce début d’année. L’opérateur monitore et surveille de très près la saturation des véhicules.
    Cependant, à l’échelle de tout le réseau, la situation ne semble pas actuellement plus critique que les années précédentes. À chaque rentrée scolaire, on retrouve en effet des situations de charges importantes sur plusieurs lignes. Souvent, celles-ci s’atténuent après quelques jours, les voyageurs adaptant leur voyage lorsqu’ils en ont l’occasion.

    La distanciation sociale n’est effectivement pas toujours possible à respecter au sein des véhicules TEC, étant donné qu’il n’existe plus de restriction de capacité. C’est pourquoi le port du masque est obligatoire pour les voyageurs de plus de 12 ans, dans les bus, mais aussi aux arrêts et dans les abris. Le nettoyage de l’intérieur des bus a également été renforcé.

    Par rapport à la suggestion de l’honorable membre de recourir à des véhicules supplémentaires, elle n’est malheureusement pas possible. En effet, en heure de pointe, là où les surcharges sont constatées, l’ensemble des conducteurs et des véhicules sont déjà sur la route. Des recrutements sont bien en cours, tout comme des commandes de véhicules, mais tout cela prend du temps, d’autant que la crise Covid a fortement freiné ces deux processus.

    En ce qui concerne le cas particulier de la ligne 339, dès connaissance de cette problématique, du personnel du loueur, ainsi que le service contrôle de l’OTW, se sont rendus sur place à plusieurs reprises.
    Lors de la rentrée scolaire, il a en effet été constaté que quelques enfants sont restés sur place en début de rentrée, sans pouvoir embarquer dans les bus.
    Ce problème n’est cependant pas lié à un manque de capacité en elle-même, mais bien au fait que des enfants ont laissé passer des bus avec des places disponibles, pour embarquer ensemble dans le dernier véhicule (trajet plus rapide de quelques minutes).

    À Lincent, trois autobus, en fonction de l’arrêt, peuvent être utilisés pour voyager et l’ensemble de la clientèle peut embarquer si tous les véhicules sont utilisés correctement par les voyageurs. Il faut donc embarquer à bord du premier bus arrivé, et pas l’inverse.

    Des rappels ont été effectués sur le terrain auprès de la clientèle estudiantine et, depuis lors, tous embarquent sans difficulté, même si la charge est importante dans tous les bus.

    Ces informations ont été confirmées par le sous-traitant et l’équipe des contrôleurs qui s’est rendue sur place à plusieurs reprises. La situation s’est donc normalisée.