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La possibilité d'une disposition de type assurantiel pour le secteur de l'événementiel

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2020
  • N° : 15 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 16/09/2020
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Au vu du contexte sanitaire, le secteur de l'événementiel est encore malheureusement en pleine incertitude.

    La Wallonie, mais également le Fédéral, ont déjà fait un travail remarquable afin d'aider ce secteur. Cependant, force est de constater que ce ne sera pas suffisant pour sauver le secteur de l'événementiel. On annonce 34 % de faillites dans le secteur.

    Le secteur réclame surtout des réponses adaptées et concrètes face à leur situation urgente.

    L'incertitude liée au contexte sanitaire fait que les particuliers, les institutions, les entreprises, et cetera ne commandent pas d'événements. De plus, les événements de plus grande envergure ne s'organisent pas en quelques semaines.

    Ces derniers jours, Monsieur le Ministre a plusieurs fois évoqué la possibilité d'une disposition de type « assurantiel » à l'instar de ce qui est mis en place en Flandre. Ce serait une forme d'avance récupérable qui permet à celles et ceux qui, dans le respect des règles sanitaires, engageraient des événements ou se prépareraient à organiser des événements. La région prendrait en charge ces avances dès le moment où un événement serait annulé. Les organisateurs d'événements pourraient de cette façon avoir la garantie de ne pas perdre des moyens si, eux-mêmes, programment des événements dans ce contexte incertain. Cela permettrait au secteur de reprendre petit à petit ses activités.

    Peut-il en dire plus sur ce dispositif ? Où en est la réflexion afin de le mettre en place ?
  • Réponse du 02/10/2020
    • de BORSUS Willy
    Comme l’honorable membre le signale, je suis toujours bien conscient que certains secteurs liés à l’événementiel subissent toujours de plein fouet l’impact de la crise liée à la Covid-19 et celui de l’événementiel n’y échappe malheureusement pas.

    Le secteur réclame en effet des réponses adaptées et concrètes pour faire face à l’urgence.

    Ce 9 septembre la plateforme web permettant d’introduire les demandes de primes de 3 500 euros, troisième volet d’aide financière, ouverte aux entreprises qui subissent toujours pleinement l’impact de la crise a été ouverte. Un quatrième volet d’aide est par ailleurs en cours de préparation, avec la mobilisation de nouveaux moyens à hauteur de 50 millions d’euros, et dont une partie sera allouée au secteur de l’événementiel.

    Mais au-delà de la situation urgente que ces indemnisations visent à atténuer, le secteur de l’événementiel a également besoin de perspectives à plus longue échéance, que le rebond actuel de la propagation du virus leur a ôtées.

    Je suis depuis plusieurs semaines en contact avec les représentants du secteur. Nous travaillons ensemble à l’élaboration de mesures de relance, et de restauration de la confiance indispensable à la reprogrammation d’événements.

    L’idée d’un dispositif permettant à un organisateur d’événement de percevoir une avance versée par la Région et dont le remboursement ne devrait pas intervenir si l’événement venait à ne pas avoir lieu en raison de causes liées à la Covid-19, fait partie des pistes étudiées. Celles-ci doivent être analysées à la mesure de nos moyens financiers, mais également techniques et humains.