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La sécurité routière de la N62 entre Saint-Vith et Wemperhardt

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2020
  • N° : 32 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 14/10/2020
    • de KELLETER Anne
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    J’ai questionné Madame la Ministre fin de l'année dernière quant à la problématique de la N62 entre Saint-Vith et Wemperhardt. Cette route relie le sud de la Communauté germanophone au Grand-Duché de Luxembourg et, selon les riverains, elle est surchargée d'une façon insoutenable.

    Le but de la question était de savoir si, dans le cadre du développement de la sécurité routière, une amélioration de la situation pourrait avoir lieu. Par ailleurs, je l’interrogeais également sur la planification de mesures concrètes sur ce tronçon durant cette législature et sur la réalisation d'études à ce sujet.
    Elle m'avait répondu que les données d'accidents et de trafic ne permettaient pas de stigmatiser les camions sur ce tronçon, mais que les démarches de gestion de la sécurité routière prenaient également en compte les plaintes des riverains et des usagers.

    Des dossiers plus complexes sont aussi traités en Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) composée de tous les acteurs comme les autorités locales, la zone de police, les divers services de l'administration régionale, le TEC.

    Madame la Ministre avait annoncé à l'époque la demande d'inscription de cette section de route à l'ordre du jour d'une prochaine CPSR.

    La question a-t-elle été mise à l'ordre du jour d'une CPSR depuis ? Si oui, quelles conclusions ont été tirées de cette discussion ?

    Les acteurs ont-ils pu se mettre d'accord sur une stratégie d‘amélioration de la situation ?
  • Réponse du 26/10/2020
    • de DE BUE Valérie
    Vu la crise sanitaire, la Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) que j’avais sollicitée en janvier n’a pas pu être organisée.

    Les plaintes et diverses sollicitations relatives au réseau routier régional sont reçues et traitées par la direction des routes concernées. Cette même direction répond aux sollicitations et le cas échéant, agit sur le terrain en vue d’améliorer le réseau, la sécurité, la mobilité, etc.

    Pour ce faire, la direction des routes, gestionnaire du réseau régional, rencontre régulièrement les autorités communales, les services de police ou autres services publics (TEC, SNCB…).

    Pour les situations plus compliquées nécessitant un examen plus large que l’infrastructure routière, une concertation est organisée avec tous les acteurs concernés ainsi que les services d’expertise : autorités locales, zone de police, TEC, direction de la Sécurité des aménagements de voiries, Direction de la Planification de la Mobilité, Direction des Déplacements doux, etc.

    La CPSR, Commission provinciale de Sécurité routière, met donc en présence tous les différents intervenants et elle a pour objet le traitement de problèmes de sécurité routière sur le réseau routier régional avec une vision globale. En effet, les actions à mener ne se limitent pas à l’infrastructure.

    Cette démarche structurée en matière de concertation fait partie des lignes directrices de gestion de la sécurité des infrastructures routières en application en Wallonie. L’ensemble des démarches de gestion de la sécurité des infrastructures routières sont cadrées par un décret de 2010 et sont consultables sur le site de l’administration des routes appelé « Sécurothèque ».

    Je demande naturellement à l’Administration des routes qu’elle me fasse un état des lieux des sollicitations concernant la N62 entre St-Vith et le Grand-Duché du Luxembourg et des réponses apportées.