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Les états généraux de la sécurité routière

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2020
  • N° : 40 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 14/10/2020
    • de AHALLOUCH Fatima
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Depuis le 14 septembre, plus de 6 000 personnes ont répondu à un questionnaire en ligne.

    C'est une démarche inédite dans le chef d'un Ministre de la Sécurité routière, et je tenais à saluer la démarche d'impliquer et écouter les citoyens dans ce domaine qui nous concerne toutes et tous. Il ressort des premiers résultats que l'alcool et la vitesse sont les 2 problématiques dominantes.

    Comment Madame la Ministre a-t-elle diffusé ce questionnaire en ligne ?

    Quelle promotion en a été faite ?

    Peut-elle nous indiquer ce que deviendront ces avis citoyens ?
  • Réponse du 05/11/2020
    • de DE BUE Valérie
    Dans le cadre de la préparation des États généraux de la sécurité routière, j’ai effectivement souhaité lancer, en collaboration avec l’AWSR, une consultation citoyenne afin d’inviter les Wallons à être acteurs de la sécurité routière.

    Je remercie vivement l’honorable membre d’avoir salué cette démarche issue de la volonté d’impliquer les citoyens et leur permettre de partager leurs opinions et avis sur des thématiques de la sécurité routière.

    Comme elle l’indique, la sécurité routière est en effet l'affaire de tous et chacun a un rôle à jouer pour que le partage de la route puisse s'effectuer en toute sécurité.

    Grâce à cette consultation, tous les types d’usagers ont eu la possibilité de s'exprimer, partager leur expérience et proposer des solutions pour améliorer leur propre sécurité, mais aussi celle des autres.
    Les thématiques abordées dans le questionnaire étant très variées. Elles touchent en effet aux problématiques dominantes telles que l’alcool au volant et la vitesse, mais aussi à des sujets divers comme le port du casque obligatoire à vélo, le contrôle technique, le permis de conduire ou encore la place des usagers sur la voie publique.

    En ce qui concerne sa diffusion, la consultation citoyenne a été ouverte au public du 14 septembre au 2 octobre.
    Le questionnaire a été mis en ligne sur le site de l’AWSR et étendu via tous ses réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn) dès le 14 septembre.
    L’appel aux citoyens a été très largement diffusé et partagé sur ces réseaux.

    D’autres acteurs importants ont également relayé l’information et incité tout un chacun - automobiliste, cycliste piéton - à prendre quelques minutes de son temps pour répondre à ce questionnaire.

    C’est le cas des différents médias, mais également de la police, des communes, ainsi que divers magazines comme le Moniteur automobile, Moto 80 ou encore Test-achats.

    La promotion a donc été largement effectuée.

    Et celle-ci a été efficace puisque l’on se réjouit de dénombrer près de 7 000 citoyens ayant répondu à cette sollicitation.

    Les réponses à la consultation citoyenne étant toujours en cours d’analyse, je n’ai pas encore connaissance des résultats.
    En effet, dans la mesure où cette consultation vise l’opportunité offerte au citoyen de s’exprimer, via certaines questions ouvertes, et proposer des suggestions en faveur de la sécurité routière, le traitement des réponses et propositions (plus de 10 000) nécessite naturellement un temps certain.

    Néanmoins, je peux lui assurer que les éléments recueillis sur base de ce questionnaire seront précieusement mis en évidence et permettront de dégager des recommandations. Les répondants ont en effet témoigné de leur implication pour des routes plus sûres et je suis convaincue que la richesse de leurs suggestions et avis pourra améliorer la sécurité routière en Wallonie.

    Ces suggestions, complétées par les recommandations des experts issues des groupes de travail mis sur pied, ne manqueront pas d’alimenter le Conseil supérieur wallon pour la sécurité routière (CSWSR) via des propositions de mesures concrètes à mettre en place afin de diminuer tant que possible le nombre de victimes de la route.

    L’ensemble des résultats seront partagés lors des EGWSR, planifiés pour rappel le 1er décembre prochain, au cours desquels les enseignements seront révélés et une série de recommandations émises et présentées.

    Je compte à mon tour m’inspirer de tous ces précieux éléments pour établir un futur plan d’actions guidé par l’objectif ambitieux de la Déclaration de politique régionale et sa vision 2030.