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Les handicaps structurels du secteur alimentaire wallon

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2020
  • N° : 100 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 28/10/2020
    • de SCHYNS Marie-Martine
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    En date du 18 septembre, dans les colonnes du journal l'Écho, le Président de Fevia Wallonie semblait relever une série de handicaps structurels pour le secteur alimentaire wallon.

    Ainsi, si l'année 2019 a été excellente pour le secteur, une analyse plus poussée des chiffres permet de relativiser cette bonne nouvelle : si les exportations se portent bien – près de 7 % de hausse à 4,5 milliards –, le marché intérieur recule de 4 %. « La hausse des achats transfrontaliers en Allemagne en France et au Luxembourg affecte le marché intérieur », dit-il. « Les prix pour les alcools, les eaux et les sodas y sont bien moins élevés ». En cause, une main d'œuvre 20 % plus chère, les coûts de l'énergie et les taxes levées ces dernières années. Le dommage pour le secteur ne serait pas mince : 640 millions d'euros.

    Même si la crise a remis au goût du jour l'agriculture locale, le boom du bio aurait tendance à ralentir. Faisant suite à la crise de la Covid-19, il y a également des craintes à avoir, et ce considérant que la grande distribution ne représente qu'un tiers des marchés du secteur. Additionnons à cette vision l'étroit lien entre le secteur alimentaire wallon et l'HORECA, lequel a largement souffert de la crise.

    D'ici la fin 2020, Fevia Wallonie s'attend à une baisse de l'emploi, à des problèmes de liquidités – qui touchent une entreprise du secteur sur cinq – et au report d'investissements. Fevia a synthétisé ses priorités et revendications dans un plan, où il est question de soutien à la compétitivité des entreprises, de développement d'une stratégie d'économie circulaire, de système alimentaire plus durable, d'investissements dans le numérique afin d'améliorer la traçabilité des produits et l'information au consommateur, etc.

    Monsieur le Ministre a-t-il pris connaissance de ce plan ?

    Comment intégrera-t-il cette vision alimentaire wallonne dans la définition de vos politiques d'économie circulaire, de développement numérique, et cetera ?
  • Réponse du 19/11/2020
    • de BORSUS Willy
    Je renvoie l’honorable membre à la réponse que j’ai donnée ce 17 novembre en Commission du Parlement wallon à sa question orale sur le même sujet.