/

La gouvernance à multi-niveaux : une nouvelle dimension de la construction européenne, de nouveaux défis pour les parlements

( 04-06-2012 )

Le partage des responsabilités aux différents niveaux de pouvoir de l'Union européenne est une des conditions de succès des stratégies européennes telles que Europe 2020.
Voilà un des constats qui a conduit à l'organisation d'une conférence internationale à Innsbruck (Autriche) les 1er et 2 juin 2012 qui était consacrée au rôle des régions à pouvoir législatif dans l'Union européenne mais également au sein du Conseil de l'Europe.

Le Président Dupriez y a représenté le Parlement wallon.

Les participants ont convenu que la construction européenne était plus que jamais nécessaire. Ils ont aussi rappelé que les régions à pouvoir législatif sont souvent responsables de la mise en œuvre d'une majorité de décisions européennes; tel est notamment le cas en Belgique.
Dans ces conditions, la coopération verticale entre les différentes institutions est plus essentielle que jamais : c'est tout le sens de la gouvernance à multi-niveaux.

La gouvernance à multi-niveaux a aussi un impact sur les citoyens : elle leur permet d'être mieux associés et plus proches de la construction européenne. L'on retrouve ici la question de la subsidiarité.
Un des enjeux de la conférence a donc été d'examiner les possibilités, pour les parlements des régions à pouvoir législatif, tel que le Parlement wallon, de mieux participer au système d'alerte précoce pour la subsidiarité. La valeur ajoutée des réseaux et la nécessité du renforcement des collaborations et interactions entre différentes organisations existantes ont une nouvelle fois été mises en avant.
C'est de cette manière que l'on pourra aussi améliorer la qualité des avis adressés par les différents parlements régionaux à l'Union européenne.

À l'issue de ses travaux, la conférence à adopté la Déclaration d'Innsbruck.

Photo : Les participants à la Conférence d'Innsbruck

Recherche