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Les travaux en vue de l'élaboration d'un RAVeL sur la ligne 115 à hauteur de Braine-l'Alleud

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 450 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 11/02/2022
    • de ANTOINE André
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Fin 2018, la SNCB céda la ligne 115 à la Région wallonne via un bail emphytéotique reliant Braine-l'Alleud à Clabecq. Dès lors, cette ligne désaffectée devrait donc devenir un RAVeL.

    Ainsi, un montant de 1,5 million d'euros a d'ailleurs été inscrit dans le plan RAVeL 2019-2024 pour concrétiser le projet. De quoi sécuriser le parcours, notamment au niveau des ouvrages d'art. Ces travaux incombent à la Région, tandis que la commune doit assurer l'entretien ordinaire.

    Néanmoins, les Brainois se posent beaucoup de questions en voyant les barrières qui ont été placées à plusieurs endroits du parcours, notamment sur le pont de la rue Pierre Flamand. En effet, personne n'est au courant du calendrier des travaux, certains craignent que la circulation soit à un moment interrompue sous ce grand pont, alors qu'il enjambe un axe important pour entrer ou sortir du centre-ville…

    L'Échevin des Travaux a déclaré : « Nous sommes en contact avec le SPW, mais malheureusement, les choses n'avancent pas comme on voudrait qu'elles avancent ».

    Selon l'échevin concerné, il est question de rénover la chape d'étanchéité des ouvrages d'art, pour assurer leur pérennité. Ce qui impliquera d'enlever beaucoup de terre pour arriver jusqu'aux voûtes, puis remplacer les chapes. La circulation sera alors inévitablement interrompue sur le pré-RAVeL, mais a priori pas sous les ponts.

    Pourquoi aucun calendrier n'a-t-il été fixé ? Quelles en sont les difficultés ?

    Monsieur le Ministre confirme-t-il le montant de 1,5 million d'euros pour cette ligne ou le budget nécessaire sera-t-il revu à la hausse au vu des difficultés relevées ou de l'évolution du coût des matériaux et de la main-d'œuvre ? Si tel est le cas, de quel montant ? Quelles solutions pour y faire face ?

    Quels seront les problèmes de circulation à prévoir ?
  • Réponse du 17/03/2022
    • de HENRY Philippe
    La ligne RAVeL L115 reliant Braine-l’Alleud à Ittre et Tubize, en traversant Braine-le-Château, a une longueur de 11,2 km et elle comprend environ 45 ouvrages d’art, dont certains sont extrêmement vétustes et doivent être remplacés ou réhabilités.

    L’enveloppe budgétaire globale prévue au programme budgétaire 2020-2024 pour la réhabilitation de la ligne L115 s’élève à 6,55 M€, le montant de 1,5 M€ évoqué correspond au montant prévisionnel d’une première phase de réhabilitation des ouvrages d’art.

    Pour cette première phase de réhabilitation des ouvrages d’art un premier marché est en cours depuis octobre 2021, il concerne principalement des réparations d’ouvrage majoritairement en maçonnerie et de remplacement de quelques ouvrages.

    En parallèle à ces travaux de réhabilitation d’ouvrages d’art, la commune de Braine-Le-Château a pris en charge plusieurs marchés subsidiés par la Région dans le cadre du Programme communal de Développement rural (PCDR).

    D’autres marchés sont également en préparation ou à l’étude, certains conjoints entre la Province et la Région.

    Concernant le calendrier des travaux, il fait l’objet d’une information au moment où les marchés sont conclus et où les plannings ont été concertés avec l’entrepreneur et les autorités communales. Une information aux communes a d’ailleurs été faite avant le démarrage du marché de la première phase de réhabilitation des ouvrages.

    Les représentants des services de travaux communaux sont invités à participer aux réunions de chantier où le fonctionnaire dirigeant peut les informer et répondre à toute question sur l’organisation des travaux, voire sur l’avancement des études en cours.

    Concernant les difficultés rencontrées dans ce projet, elles sont nombreuses, car les travaux sur des sites anciens qui n’ont plus été entretenus et sont partiellement abandonnés, se font en grande partie sur base d’investigations, en recherche. Ils sont souvent l’objet de surprises et imprévus. Outre la réhabilitation des ouvrages et la réalisation des pistes, il faut traiter la végétation qui a envahi le site, souvent jusque dans ses maçonneries, il faut également rétablir des systèmes de fossés et aqueducs d’un autre âge, prendre en compte les installations souterraines et coordonner les différents marchés.

    Il y a effectivement des hausses de coût des matériaux et de la main-d’œuvre qui impactent les marchés publics en général, mais ils sont, dans ce cas-ci, marginaux par rapport aux aléas de ce type de travaux.

    À part l’interruption de la circulation sur les ouvrages pendant les travaux de réhabilitation de leur superstructure, il n’y a pas de problèmes de circulation à prévoir.