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Les mesures adoptées par la Wallonie pour freiner la "fast fashion"

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 391 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 10/04/2024
    • de PECRIAUX Sophie
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Tout récemment, l'Assemblée nationale française a voté à l'unanimité une proposition de loi visant à instaurer des mesures pour freiner la fast-fashion. Une série de mesures ont ainsi été prises pour des raisons environnementales, en vue de s'attaquer à l'industrie de la surconsommation. Nous connaissons tous la fast-fashion. Elle caractérise les enseignes textiles qui sortent une dizaine de collections par an. Aujourd'hui on parle de plus en plus d'ultra fast-fashion qui se réfère aux plateformes de vente en ligne qui sortent plus d'une cinquantaine de collections par an.

    Les aspects négatifs liés à la fast-fashion sont à la fois économiques, écologiques, sociaux et sanitaires.

    Le coût environnemental est très élevé, l'industrie textile étant la plus polluante au monde : 10 % des émissions de gaz à effet de serre, 20 % de la pollution des eaux liée à la teinture et au traitement des textiles, sans compter la perte annuelle causée par le phénomène de prêt à jeter.

    Une des mesures phares du projet français réside dans la sensibilisation des consommateurs en mettant en place un malus reflétant le coût environnemental des produits.

    Que met en place Madame la Ministre, avec les compétences dont dispose la Wallonie, pour lutter contre la fast-fashion ?

    Des actions de sensibilisation à propos des impacts du gaspillage des vêtements sont-elles mises en place ?

    Des discussions à ce sujet ont-elles cours avec ses homologues du Fédéral ? La mise en place d'un malus, à l'instar de ce qui se fait en France, est-elle envisageable ?